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Education, Evénements, Perspectives, Recrutement, Revue de presse « We Sport You »

Fabrique Spinoza, Ubat – Marjory Malbert, passeur de bonheur au travail

We Sport You intervenait le vendredi 30 octobre 2015, dans le cadre de la 1ère édition de l’UBAT, organisée par la Fabrique Spinoza, et répondra à la question : « Comment développer des relations heureuses au travail ? ».

Notre thématique : « Le Sport comme un accélérateur de la transformation des Relations Humaines dans l’entreprise. »

https://www.ubatx.org/


 

NOTRE CHALLENGE
 

 

LE CADRE
 

  • Devenir passeur de bonheur au travail
  • Lors de la 1ère Université du Bonheur au Travail – UBAT
  • Au cours d’un atelier de 1h15 dont 40 minutes d’expérientiel
  • La thématique : Développer des relations heureuses au travail
  • Le levier : le sport

 

  • Journée #2 – Vendredi 30 octobre 2015
  • INSEEC

 

  • Journée du « Tu »
    • Objectifs =>
      • Aller vers l’autre
      • S’ouvrir à de nouveaux modes de relations épanouissants 
      • Développer une relation à l’autre confiante et bienveillante que l’on soit manager ou collaborateur 

 

  • L’atelier devait refléter l’esprit UBAT : 
    • L’expérience et la convivialité comme maîtres mots. 
    • Bousculer les habitudes pour laisser place à la transformation. 
    • Laisser une large place au partage et l’échange d’expériences. 
    • Faire le lien entre ce qui a été vécu dans l’atelier et son application dans la sphère professionnelle. 
    • Favoriser l’intelligence collective et la cohésion de groupe. 
    • Faire émerger actions et initiatives individuelles et collectives. 

 

 

LE RESULTAT
 

  • 15 personnes réparties en 3 groupes … composés au hasard …


 

  • De profils (postes, organisations…) hétérogènes et riches

  • Qui se sont dévoilées au-delà de leur organisation et de leurs postes actuels
    • Tout un « terreau » de Richesses Humaines à l’état pur … qui n’attend qu’à être heureux au travail et transmettre cet état d’esprit !
  • Qui ont réfléchi à de nouvelles postures à adopter en termes de recrutement, d’intégration et de fidélisation


 

  • Des réactions et des façons de faire différentes et bienveillantes mais tout aussi efficaces et fédératrices

  • Un debrief indispensable qui a permis
    • d’illustrer le fait que l’on soit sorti du « cadre »
      • Pas de sport mis en pratique mais des parallèles et des réflexions sur les facettes que peut prendre l‘intégration du « sport » sur le lieu de travail et sur l’ensemble du parcours du collaborateur pour accélérer la transformation des relations humaines et des organisations; son utilité intrinsèque au sein de l’entreprise ;
    • de mettre à la lumière des attentes différentes d’un participant à un autre ;
    • de favoriser le dialogue notamment au travers d’une problématique récurrente : « le recrutement » et donc les profils de candidats à « intégrer » pour générer des relations saines et de la transmission ; et (re)donner du sens et de la passion au poste effectué !

 

  • De nouvelles idées et un arbre qui pousse bien …pour construire l’entreprise de demain

 

https://wesportyou.fr/wp-content/uploads/2015/10/ubat-fabrique-spinoza-formation-bonheur-travail-mm.jpg 800 1200 Marjory https://wesportyou.fr/wp-content/uploads/2019/09/logo_we_sport_you.png Marjory2015-10-30 15:11:302019-01-26 00:58:54Fabrique Spinoza, Ubat – Marjory Malbert, passeur de bonheur au travail
Education, Perspectives

Alexandre Jost – « C’est notre devoir d’être optimiste »

Alexandre Jost
Dans quelques jours aura lieu 
l’Université du Bonheur Au Travail (UBAT) – le 29-30-31 octobre 2015, organisée par le think-tank politique, La Fabrique Spinoza. L’occasion pour We Sport You (*) de donner la parole à son créateur, Alexandre Jost, premier ambassadeur du bonheur. 

Alexandre, vous définissez le bonheur comme un « vecteur de transformation joyeux de la société » : en cette période de crise, en quoi le bonheur ou l’optimisme sont-ils les meilleures réponses ?
C’est justement parce que les temps sont difficiles que c’est notre devoir d’être optimistes. Est-ce que les gens avaient besoin d’être optimistes pendant les 30 Glorieuses ? Non, être optimiste, c’est naturel.
Je suis persuadé qu’il est plus bénéfique de s’interroger sur où on veut aller que sur les causes d’un mal. Cette idée est défendue par un courant américain de David Cooperrider, « Appreciative inquiry » qui dit qu’il vaut mieux identifier ses forces et un cap plutôt que répondre aux choses qui ne vont pas. Le bonheur citoyen nous redonne de l’énergie et un sens collectif. Le bonheur a une valeur finale comme endroit vers lequel on veut aller mais également une valeur instrumentale comme permettant quelque chose.

 

Quels sont les piliers du bonheur en entreprise ? Quels sont les indicateurs du bonheur au travail ? 
Il y a une grille d’analyses que l’on a définie : « Les 12 leviers du bonheur au travail ». Il y en a trois grands types : le cadre de travail, le travail en lui-même et les valeurs et les hommes. Dans chacun de ses grands domaines, il y a des critères plus précis. Avoir de la convivialité et une certaine qualité de relation avec des collègues et ses employeurs c’est important, le travail ne peut pas être occulté, il doit avoir un sens et enfin le cadre, ce sont les conditions au sens matériel et immatériel. 

 

On a longtemps cru que la performance de l’entreprise amène le bien-être ; vous pensez  l’inverse ?
Nous pensons qu’il y a un lien de causalité dans les deux sens. La chercheuse Ilona Boniwell dit que le succès (le sentiment d’avancer, la conquête) génère du bien-être chez les gens, c’est certain, mais que le lien de causalité est beaucoup plus important du bien-être vers la performance. C’est mathématique : il y a beaucoup de déterminants dans le travail et le succès n’en est qu’un alors que quand on se sent bien dans son travail, c’est l’intégralité de l’être humain qui fonctionne mieux et il y a donc une performance optimale.

 

Quelle différence faîtes-vous entre le bonheur et le bien-être ? Ces deux notions sont-elles intimement liées ?
Les scientifiques confondent les deux ; ils parlent tour à tour de « Happiness » puis « well-being » ; dans l’esprit des gens, c’est confus également car ils attribuent des critères à l’un des termes ou à l’autre ; on associe souvent le bien-être à quelque chose de matériel, par exemple un message, alors que le bonheur est plus global. Nous avons changé notre fusil d’épaule et décidé de parler de bonheur au travail car nous visons l’épanouissement complet de l’individu. Le bonheur définit ainsi peut être inquiétant dans le sens où nous mettons la barre très haut mais le bonheur au travail n’est pas un objectif pour nous, c’est un endroit vers lequel nous voulons aller.

 

Quels sont les conseils que vous donneriez pour devenir ou être plus optimiste ?
Le meilleur professeur d’optimisme, c’est la vie. Il y a un exercice simple à faire que donne Christophe André : vous tracez une ligne et placez-y au-dessus toutes les meilleures choses qui vous sont arrivées et en-dessous toutes les pires choses. En faisant cet exercice, on s’aperçoit que l’on vit plus de joies et de belles choses que de catastrophes. Cela fait écho à cette citation de Marc Twain : « J’ai eu beaucoup de soucis dans ma vie dont très peu sont finalement advenus ».

 

Vous vous définissez comme des « passeurs de bonheur » : est-ce si simple de passer le bonheur ? Quelles sont justement les difficultés rencontrées ?
Nous sommes plus des ambassadeurs du bonheur citoyen et des acteurs de la transformation que des passeurs de bonheur. Il peut y avoir des freins et des chaînes qui nous empêchent de parler du bonheur au travail. Nous avons, par ce statut, casser ces chaînes. Et en tant qu’acteurs de cette transformation, nous sommes outillés, nous avons acquis des techniques, des compétences sur ce qu’est la mesure du bonheur au travail ; sur notre capacité à  désigner un baromètre et à mettre en œuvre des stratégies.

 

C’est aussi mettre la science au service des émotions : telle pourrait être la signature de la Fabrique Spinoza ? 
Ce serait plutôt mettre la science et le débat citoyen au service du Bonheur ! Nous cherchons à nous appuyer sur des recherches robustes mais elles sont débattues par les gens pour éviter qu’elles ne soient dogmatiques.

 

« La Fabrique Spinoza » réfléchit également sur le bonheur à l’Ecole : est-ce que les études qui touchent à l’Ecole sont inquiétantes ? N’est-ce pas dès le plus jeune âge que l’optimisme devrait être développé ?  
Ce qui est inquiétant à l’école, c’est que nous sommes un des pays de l’OCDE où les élèves ont le moins le sentiment que les enseignants se préoccupent d’eux et se soucient de leur bien-être. Nous sommes aussi l’avant-dernier ou le dernier pays de l’OCDE dans lequel les élèves ont envie d’aller au collège. Il faut transmettre cet optimisme dès le plus jeune âge : nous mettons en place en ce moment un baromètre du bien-être à l’école, (et non du bonheur car c’est l’Éducation Nationale qui veut que nous utilisions ce terme là) ; un outil qui peut être utilisé tôt dans le parcours scolaire. Nous espérons pouvoir équiper les enseignants pour trouver des chemins d’amélioration.

 

Depuis l’instauration de la « Fabrique Spinoza », avez-vous senti une évolution dans les pratiques managériales ? 
Il y a de plus en plus de managers qui s’autorisent à parler de ce sujet là. Le concept même de manager évolue avec les termes de « manager serviteur », « manager empathique », « manager coach », « manager facilitateur », « manager spirituel » et cela montre que les managers s’interrogent sur la façon de se mettre au service de ses équipes, en terme de compétence et de relationnel. Les équipes du manager doivent devenir ses clients. Cela rejoint l’esprit des entreprises libérées dans lesquelles des formes d’organisation avec plus d’autonomie voient le jour.

 

Le travail même dans les entreprises va évoluer avec la montée de l’auto-entreprenariat et du travail individuel. Est-ce que cette liberté est synonyme de bonheur ? 
Michel Crozier, fondateur de la sociologie des organisations, explique que l’objectif premier dans une organisation, c’est d’accroître son degré de liberté. Je pense qu’il y a une part de vrai ; c’est un chemin qui est délicat car il ouvre la porte à la précarité et surtout il prend le risque de couper les liens sociaux qui unissent les hommes. De la même manière, nous recommandons que le télétravail se limite à trois jours maximum. L’entrepreneur ou l’auto-entrepreneur peut se trouver très isolé.

 

Quelle place le sport occupe-t-il dans le bonheur ?
Le sport a trois rôles : le premier c’est qu’en tant qu’activité il permet aux individus de reprendre en compte leur corps et donc d’une certaine manière leurs émotions dans la vie en générale et dans leur travail. C’est indispensable car nous n’utilisons pas assez notre humanité. Deuxièmement, le sport étant perçu comme une émulation vis à vis de soi-même, il peut représenter cette formule de Spinoza : « Il faut rechercher le plus haut degré de perfection de soi-même ». Enfin, le troisième aspect qui est fondamental par rapport à ce que We Sport You promeut, c’est comment les modes d’organisation du sport peuvent apprendre des choses à l’entreprise et comment on peut installer des processus qui permettent aux collaborateurs de prendre soin d’eux, d’être bien et performants sur la durée.

 

L’université du bonheur au travail (UBAT) a lieu du 29 au 31 octobre : quelles en seront les grandes lignes, les grands moments ? Qu’attendez-vous d’un tel événement ?
L’UBAT est organisée sur trois jours en fonction des dimensions « Je, Tu et Nous ». Nous pensons que l’individu peut exprimer son plein potentiel, son talent, se connaître ; le tu c’est qu’il peut devenir un manager positif et tisser des relations heureuses avec les autres ; nous souhaitons lui faire découvrir d’autres modes d’organisation et de travail. Ces trois échelles seront expérientielles et doivent permettre aux individus de devenir des passeurs du bonheur au travail, énergisés et capables de partager leurs outils dans leur organisation. Nous sommes dans les temps et les inscriptions sont déjà complètes. Cela promet trois jours productifs, et de bonheur !

 

(*) We Sport You interviendra lors de l’UBAT sur la thématique « Le Sport comme un accélérateur de la transformation des Relations Humaines dans l’entreprise ».

https://wesportyou.fr/wp-content/uploads/2015/10/optimisme-energie-positive-leader-inspiration-bonheur.jpg 800 1200 Marjory https://wesportyou.fr/wp-content/uploads/2019/09/logo_we_sport_you.png Marjory2015-10-15 16:35:252019-12-22 01:01:03Alexandre Jost – « C’est notre devoir d’être optimiste »
Education, Recrutement

L’importance du dirigeant SHN pour impulser des projets sportifs


THOMAS RICHARD : « S’INSCRIRE DANS DES PROJETS SPORTIFS QUOTIDIENS ET LES FAIRE VIVRE »


We Sport You est allée à la rencontre de Thomas Richard, DRH de Hôtel Hyatt Regency Paris-Charles de Gaulle. En tant qu’ancien sportif de haut niveau (SHN), nous voulions échanger avec lui sur les avantages que peut représenter la présence d’un dirigeant sportif dans une entreprise. L’ancien joueur d’Ivry (Champion de France en 1997 et 2007, 4 sélections internationales) nous livre son ressenti à travers une expérience récente mais riche en partage avec ses collaborateurs. 

Vous avez effectué une reconversion professionnelle après votre carrière de sportif de haut niveau. Durant la formation RH que vous avez suivie en parallèle de vos dernières années sur les parquets, vous a-t-on parlé de projets sportifs ? 
Le parallèle entre les RH et le sport professionnel, ce n’est pas spécifiquement le projet sportif. On ne nous en a d’ailleurs pas vraiment parlé durant notre formation. Le lien entre les RH et le sport professionnel intervient sur la question du management afin de gérer les objectifs individuels dans un objectif global, chose que l’on vit dans le sport professionnel et le sport de haut niveau.

En tant qu’ancien sportif de haut niveau (SHN), quels sont les compétences que vous possédez et dont vous pouvez faire profiter à l’entreprise ?
Le handball m’a permis de vivre de manière intense – dans un groupe – les hauts et les bas ; de sentir les dynamiques de réussite ou d’échecs ; d’appréhender la façon dont le groupe peut faire la différence ; d’être en mesure de se recentrer sur l’essentiel, d’avoir en permanence le souci du détail et de savoir aussi que, pour réussir, le collectif doit fonctionner à travers la réussite des individualités. Les individus doivent pouvoir s’exprimer pleinement. Ils retrouvent leur intérêt dans la vie du groupe tout en atteignant l’objectif du groupe. Mon expérience m’a appris que tant qu’il n’y a pas ce lien entre les deux, on n’y arrive pas.

Avoir l’expérience du Collectif est-il nécessaire sachant que la plupart des collaborateurs ont avant tout une envie d’être considéré individuellement ?
Effectivement, c’est ce vers quoi la fonction RH doit s’orienter. On peut avoir des personnes qui sont individualistes dans leur objectif. On a longtemps pensé au début que les RH devaient tendre vers la marque entreprise et uniquement cela : tout le monde devait adhérer en rentrant dans des standards. Nous sommes ensuite arrivés vers un schéma où l’on s’est dit que chacun d’entre nous était individualiste. La vérité est certainement dans le mélange des deux : aujourd’hui les gens ont besoin d’évoluer dans des univers qui ont du sens mais en même temps ils ont besoin d’exister en étant pris en compte comme individu. Le seul objectif de l’entité n’est pas suffisant pour eux.
La dimension en RH évolue également ; d’une politique de l’opacité, uniquement centrée sur le légal, la fonction RH évolue vers un esprit beaucoup plus fédérateur. C’est sa responsabilité de créer cet esprit, de le faire assimiler aux personnes en mettant d’abord en avant la marque employeur tout en leur faisant comprendre que leur intérêt individuel peut être servi au sein de cette entité. Cet intérêt commun sera la clef de la réussite de cette collaboration. Ainsi, il est important de célébrer les réussites individuelles et surtout les réussites collectives.

Quel accueil avez-vous auprès des collaborateurs en tant qu’ancien sportif de haut niveau ? 
Le sport est une école de la vie et un vecteur qui parle à beaucoup de monde. J’y pioche beaucoup d’exemples pragmatiques, des échecs comme des réussites. Mon ressenti, c’est que les entreprises franco-françaises ne valorisent pas suffisamment les compétences acquises par la pratique du sportif et particulièrement du haut niveau. Elles gardent des préjugés qui me semblent encore un peu trop ancrés. J’ai la chance de pouvoir exercer dans une entreprise américaine qui, au contraire, a cette valeur du sport, tout ce que cela véhicule, ce souci du détail et de l’excellence. Le sport, et notamment mon expérience d’ancien sportif, y est complètement valorisé. Je ne cache pas mon parcours auprès des employés, cela reste une expérience et chacun d’entre eux en a une également.
Il y a aussi une chose importante à prendre en compte, c’est la culture de l’échec. Dans la culture américaine, quelqu’un qui a connu l’échec est valorisé : on se dit qu’il ne va pas refaire deux fois les mêmes erreurs parce qu’il aura une vision différente. En France, la personne qui a vécu un échec est trop souvent jugée comme « incapable ». C’est sûrement ce qui freine l’innovation et la concrétisation des idées en France.

Quels sont les projets Sport RH que vous avez mis en place ? 
Je suis RH pour une entité (Hyatt basé à Roissy Charles de Gaulle). Je me suis inscrit dans une culture d’entreprise, ce qui implique, en particulier, de ramener du « fun » et des activités sociales auprès des employés. Concrètement, nous avons ouvert la piscine aux collaborateurs sur certains créneaux et mis une salle de fitness à leur disposition. Chaque département organise également tous les mois en secret une activité à laquelle participe tous les autres départements. Nous sommes également co-fondateurs d’une association de réinsertion à l’emploi par la course (Retour En Course – REC), ce qui est loin de ma spécialité, le handball, mais cette initiative permet de recréer du lien entre le social et l’entreprise. Le discours d’un sportif est parlant pour beaucoup de personnes, cela aide donc dans l’écoute.

Ces initiatives permettent à Hyatt de figurer au palmarès Great Place to Work 2014… 
Oui, nous relançons la « survey » en septembre. Il s’agit également de marketing RH : en valorisant la marque employeur, nous essayons d’être sincère dans les relations et cela est un excellent moyen de jauger du ressenti des employés. Hyatt est en train d’évoluer aujourd’hui dans son système de valeurs et nous voulons vraiment redéfinir les relations employés-employeurs mais aussi inclure les clients pour changer les choses. La réussite d’un projet, y compris d’un projet sportif, dépend de l’implication de tout le monde. Aujourd’hui, je fais partie, comme d’autres, des personnes moteurs sur ce mode de fonctionnement, en ayant une démarche empathique, et en essayant de répondre aux attentes profondes. On demande aussi aux collaborateurs de s’impliquer dans les projets, de mettre les choses en place par eux-mêmes. Par exemple, nos employés ont participé à la réflexion et l’instauration du nouveau restaurant d’entreprise qui ouvre ses portes ces prochains jours.

Cette implication est-elle perceptible dans les projets sportifs ? 
Oui, il y a cette implication même s’il faut parfois pousser et convaincre. Il y a encore un mode de fonctionnement assez ancré où, schématiquement, on vient au travail, on fait ses heures et on s’en va. Ce sont des choses qui doivent changer dans les relations et l’implication. Le travail doit pouvoir apporter bien plus que cela. Petit à petit, on y arrive.

Quelles sont les difficultés rencontrées pour monter un projet sportif ? La blessure est un des freins important en entreprise concernant les projets sportifs : est-ce que le fait d’être un ancien sportif est un avantage pour prendre en compte cet aspect et surtout le lever auprès de la direction ?
Pour moi, c’est une fausse problématique : on peut se blesser en montant dans son bus. Les accidents de trajet existent. Avoir quelqu’un qui est bien dans sa tête et bien dans son corps, c’est aussi quelqu’un qui va être moins absent et avoir moins de maladies. Il est trop facile de dire : « On ne fait pas de sport parce qu’on risque de se blesser ! ». Cette manière de fonctionner de façon sécurisée amène l’immobilisme. Nous avons organisé une semaine pour les employés au mois de juin avec un parcours en vélo et nous n’avons pas annulé en pensant qu’un employé pourrait se blesser. Cette initiative a été très bien perçue et les employés en ont bien profité.

Avec votre vécu, il est peut-être plus simple pour vous d’appréhender et d’intégrer les différences de niveau sportif des collaborateurs ?
Oui. Lors de la journée de lancement de l’association REC, nous avons organisé un run. Tous les mercredis, nous courons avec les gens de la plate-forme et nous prenons en compte les différents niveaux, du marathonien au joggeur occasionnel. L’idée est que chacun aille à son rythme : faire du sport n’est pas forcément aller dans la recherche de la performance et aller immédiatement au bout de soi-même. C’est aussi l’idée de rentrer dans une activité et d’avoir envie de progresser. Cette notion de progression et d’avancer avec un groupe fonctionne lorsque nous ne sommes pas tout seul, qu’on arrive à fédérer des personnes et ainsi créer un groupe. Encore plus que le résultat, c’est cette notion de progression qui est important. Entre faire du sport en entreprise et faire du sport à haut niveau, nous ne sommes pas dans la même optique.

Parlez-nous un peu plus de cette initiative REC ?
Elle est partie d’une course, le GM’s Run, que nous avons mis en place depuis 2013, au niveau de l’hôtel. Il s’agit d’un rendez-vous de course, ouvert à tous, sans exception, le mercredi soir, désormais déplacé au lundi. Ce rendez-vous a notamment permis la rencontre de Yann Gilet, DG de l’Hôtel Hyatt, et des deux autres membres fondateurs (Philippe Aparicio, marathonien et triathlète de renom, et Laurent Berteau, impliqué auprès de la ville de Tremblay-en-France comme Directeur du Développement Territorial). De leur passion commune de la course à pied est née l’association REC. De mon côté, j’assiste dans la logistique du projet. La question qui s’est posée est : « Comment la passion pour la course peut aider des personnes très éloignées de l’emploi, à se remobiliser, à reprendre confiance en elles et à retrouver un emploi ? » On ne cherche pas des sportifs aguerris mais des personnes qui veulent reprendre confiance en elles. Ce qui nous importe, c’est également de recréer du lien social avec le monde de l’entreprise et un dialogue, à travers des entreprises partenaires qui apporteront leur soutien humain aux bénéficiaires et financier à l’association pour permettre son fonctionnement.
Au-delà de cette association, l’hôtel est partenaire de « l’Ecole de la deuxième chance », dans laquelle nous prenons des stagiaires, apprentis et où l’on fait des présentations métiers. On sait bien qu’on ne pourra pas embaucher l’ensemble des personnes mais l’important est de pouvoir les accompagner dans la découverte des métiers de l’hôtellerie. Si un ou deux se découvrent une passion et réussissent leurs stages, tant mieux. Mais ce n’est pas une action dont nous attendons un retour sur investissement en terme de recrutement. C’est important néanmoins pour Hyatt de voir ses employés impliqués dans des actions qui ont du sens, qui sortent du cadre de leur travail et qui sont de véritables moments de partage.

Rencontrez-vous des dirigeants en difficulté par rapport à leur non expérience sportive ? 
Je ne crois pas que cela soit dans la mise en place même de projets sportifs car cela parle et on le fait. Je rencontre plus des gens réfractaires au sport et qui mettent des barrières en disant que c’est dangereux. Ce que je peux leur apporter, c’est la vision du sport et l’intérêt que cela a dans la fonction.

Certains ont-ils également une préférence pour le côté « sportif médiatique » ?
C’est une démarche différente car nous sommes plus face à une notion de coaching et d’exemple. Effectivement pour tout le monde, cela n’a pas la même valeur mais je pense que les sportifs médiatisés et leur impact aujourd’hui en terme de management et de coaching, c’est quelque chose qui fonctionne bien et qui véhicule un bon système de valeurs, facilement assimilable, car très concret. Je n’ai pas encore rencontré de personnes réfractaires au sport et qui disaient « Le sport n’a rien à voir avec le monde de l’entreprise ! », mais de là à valoriser plus généralement l’expérience sportive, c’est encore autre chose.

Vous privilégiez néanmoins les projets inscrits sur la durée…
Oui. En même temps, je ne suis pas là en tant qu’intervenant ponctuel. Les coachs amènent plutôt des idées, des valeurs à travers une ouverture d’esprit et des exemples concrets. Mais pour la mise en place concrète, la manière dont on transpose ces idées, dont on les fait vivre, dont on lève les écueils, c’est une approche différente. Quand on met en place des activités sportives, encore une fois, ce n’est pas forcément lié au sportif de haut niveau.
Maintenant, concernant l’insertion du sportif de haut niveau dans l’entreprise, il faut bien que les dirigeants comprennent que les compétences acquises par un sportif professionnel sont des compétences tout à fait transférables dans la fonction RH ou dans d’autres fonctions d’ailleurs. La problématique du sport en entreprise va pour moi bien au-delà du sport professionnel. On y arrive quand même petit à petit. On a besoin de sportifs professionnels qui s’intègrent dans les entreprises.

De sportifs professionnels ou de collaborateurs qui sont sportifs et qui ont des compétences sportives à amener à l’entreprise ?
On a effectivement besoin des deux, de collaborateurs qui ont cette hygiène de vie, qui se fixent des objectifs. Les entreprises ont besoin de personnes qui sont sportives et qui montrent ce système de valeurs. Cela dénote une certaine personnalité, de l’abnégation. Au-delà du côté haut niveau, tout le monde recherche ce type de profil.

Comment les entreprises peuvent-elles capitaliser sur le fait d’avoir des collaborateurs sportifs ? 
Lorsque les salariés arrivent à partager des moments collectifs à travers le sport dans ou en dehors de l’entreprise, ils partagent des moments d’émotion. Quand on arrive à avoir une connexion avec les personnes avec lesquelles on travaille, on se comprend mieux, on lève certaines barrières. L’absentéisme exagéré se réduit car la logique individuelle s’efface petit à petit quand on se sent responsabilisé et émotionnellement connecté avec ses pairs. La sincérité des relations passe par des moments d’échanges. L’entreprise recherche ces moments lorsqu’elle organise des séminaires ou fait du team-building mais cela reste ponctuel alors que le sport au quotidien a cette faculté de créer ces moments. Très peu d’entreprises ont le budget nécessaire pour effectuer des séminaires tout au long de l’année : en revanche, elles peuvent très bien organiser, ou impulser des moments sportifs. C’est important également d’avoir des moments ponctuels plus « highlights » parce que ce sont aussi des moments qui sont plus intenses qui peuvent rassembler plus de monde mais on a souvent trop tendance, pour focaliser sur la marque employeur, à organiser un gros événement et à communiquer dessus. Dans l’hôtellerie, nous rencontrons également le problème d’organiser ces événements puisque nous travaillons en continu. C’est notre difficulté mais il faut s’inscrire sur des projets plus quotidiens et savoir les instaurer, puis les faire vivre.

Avoir un dirigeant sportif, c’est donc un avantage pour mettre en place des projets sportifs ?
L’idéal serait que les projets viennent des collaborateurs avec des dirigeants ouverts qui les acceptent. Quand cela vient des collaborateurs, il y a forcément plus d’adhésion et de légitimité. Quand cela vient des dirigeants, on est dans cette logique qu’il y a une idée derrière, un intérêt pour l’entreprise et cela cristallise un peu. Par contre, il faut dans le cas inverse que les dirigeants comprennent la chose et l’intérêt qu’ils peuvent en ressortir. Celui-ci est peut-être moins direct que l’on peut imaginer ; cela peut être juste avoir des employés qui se sentent mieux dans leur peau et dans leur travail, mais cela aura forcément un impact sur leur rendement. L’enjeu sous-jacent est celui des relations humaines aussi, à savoir quel système de valeurs on souhaite mettre en place dans l’entreprise. La marque employeur, c’est effectivement ce qu’on véhicule à travers notre « marketing RH » mais les meilleurs ambassadeurs restent nos employés à travers leur expérience.

 

Crédit Photo @Club de l’US Ivry HB

https://wesportyou.fr/wp-content/uploads/2015/10/dirigeant-shn-inpisration-leader-recrutement-savoi-etre.jpg 800 1200 Marjory https://wesportyou.fr/wp-content/uploads/2019/09/logo_we_sport_you.png Marjory2015-10-01 16:26:512021-12-22 17:26:04L’importance du dirigeant SHN pour impulser des projets sportifs

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