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La culture d’entreprise ? Mais qu’est-ce donc ?

Toute personne passant un entretien d’embauche de nos jours doit, s’il veut le réussir, s’intéresser à la culture de l’entreprise qu’il compte intégrer. La culture d’entreprise, c’est l’ADN de celle-ci. Elle comporte aussi bien un ensemble de valeurs, que des mythes ou des rites de passage, une philosophie, un élan pour certaines. Pour d’autres entités, plus « rigides », elle s’associe à l’ensemble des règles de l’association, qui peuvent être gravées dans le marbre, et correspond à des codes vestimentaires ou l’utilisation d’un langage précis.

Pousser les portes d’une entreprise imprégnée d’une culture identitaire forte, c’est également associer ses propres valeurs à celle-ci. Plus l’entreprise aura une culture marquée et revendiquée, plus il sera simple pour un candidat de se reconnaître (ou non) en elle et de pouvoir montrer durant un entretien les composants qui les rapprochent, en quoi sa candidature converge vers les valeurs de celle-ci. Apple ou Coca-Cola, des références en terme d’entreprises à très forte culture, se sont appuyées sur l’un des cinq piliers qui favorisent la culture d’entreprise : les traditions, la mission, l’engagement, la reconnaissance et la formation.

Développer sa culture d’entreprise est donc devenu un enjeu important pour les organisations, soucieuses de vouloir attirer les meilleurs profils et gagner du temps en filtrant les candidats. C’est aussi un gage de succès sur le long terme : elle façonne les employés et affecte la façon dont ils interagissent entre eux. Ces derniers travailleront d’autant mieux qu’ils sentiront ce sentiment d’appartenance en eux. Construire cette culture d’entreprise demande du temps : l’adhésion des collaborateurs à celle-ci est un processus long et l’implication de toutes les parties prenantes est indispensable. La meilleure culture doit pouvoir évoluer grâce à la majorité, et non une minorité hiérarchiquement plus élevée.

Les startup qui fleurissent depuis le développement des nouvelles technologies l’ont bien compris. Ne pouvant se baser sur une « Histoire » composée de péripéties qui les auraient façonnées, elles ont néanmoins développé une stratégie tout aussi intéressante en se basant sur le co-création de cette culture.

Prestashop, Blablacar, Octo Technology, ont décidé d’investir dans le bien-être au travail dans le but de mettre leurs collaborateurs dans les meilleures conditions. Certaines actions relèvent même de demandes internes. Cette co-construction des « règles » de vie professionnelle implique de manière efficace les collaborateurs, qui se sentent plus écoutés. L’aménagement des espaces et le partage des réussites favorisent également l’échange entre les employés. Ces investissements ont d’ailleurs d’autant plus d’impact qu’ils trouvent un écho dans le palmarès « Great Place to Work », véritable repère pour les nouvelles générations.

La culture d’entreprise, symbole de sa valeur, s’inscrit désormais dans sa stratégie de développement avec pour objectif de compter en son sein les meilleurs éléments.