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Crédit photo @We Sport You


La journée olympique mondiale, qui a lieu aujourd’hui vendredi 23 juin 2017, est d’une importance particulière pour Parisville candidate pour accueillir les Jeux de 2024L’élection de la ville hôte aura lieu en septembre prochain, au terme d’une campagne de près de deux ans face à Los Angeles, Rome, Hambourg et Budapest. Néanmoins, seule la ville américaine demeure en lice, les autres ayant successivement retiré leurs candidatures. C’est donc une des dernières occasions pour notre capitale de marquer les esprits et montrer qu’elle est à la hauteur de cet événement. Sur deux jours (vendredi 23 et samedi 24 juin), Paris va donc proposer, gratuitement à toutes et tous, une multitude d’activités sportives et culturelles. Une piste d’athlétisme flottante est notamment installée entre le pont Alexandre III et celui des Invalides. L’objectif de ces deux journées, outre la promotion de la candidature française, est de réunir le plus de personnes autour du sport, de ses enseignements, des projets qui se développent autour de ce Mouvement, ainsi que de promouvoir l’Olympisme auprès du plus grand nombre.

   

Crédit photo @ANOF / Paris 2024

 

Les Jeux Olympiques, c’est aussi un événement qui rassemble un grand nombre d’entreprises et autres organisations (associations, collectivités, institutions…) qui sont amenées à travailler ensemble – avant, pendant et après l’événement. L’idée est donc de définir comment développer ces collaborations. Dans ce contexte, de nombreuses opportunités apparaissent et vont apparaitre ! C’est ainsi l’occasion d’utiliser le levier « Sport » mais aussi « Santé & Bien-être » et « Sportifs de Haut Niveau » pour optimiser vos performances dans un cadre de travail le plus sain possible et donc de promouvoir « Un esprit sain dans un corps sain » (Mens sana in corpore sano), le tout dans une dynamique collaborative à la fois interne et externe, avec un ensemble d’acteurs et de parties prenantes liés au monde Olympique, sportif et business.

=> Nous allons voir comment vous pouvez concrètement tirer des bienfaits pour vous et votre organisation d’un accueil des Jeux Olympiques en France.

 


LA PRÉPARATION PHYSIQUE ET MENTALE : SOURCE D’INSPIRATION MANAGÉRIALE


Cette actualité olympique est donc une occasion de regarder de plus près les habitudes quotidiennes de préparation et de récupération des Sportifs de Haut Niveau (SHN) afin de vous en inspirer pour intégrer le « sport santé bien-être » dans votre stratégie globale. Plus précisément, leur préparation physique et mentale est un sujet qui peut et doit vous intéresser car de nombreuses techniques peuvent être tout autant adaptées au quotidien des collaborateurs que des dirigeants dont les rythmes de travail sont souvent intenses, en plus d’une vie personnelle tout aussi soutenue. Les SHN et le staff accordent ainsi beaucoup d’importance à l’équilibre entre la part de mental et celle du physique dans leur performance. Ils partent du principe que prouesses « mentale et physique » sont liées.

D’abord, la préparation physique d’un athlète, qui va plus loin que la seule pratique sportive, se compose d’une diversité d’habitudes et de pratiques essentielles à un bon équilibre du corps. Des choses simples comme la qualité de l’alimentation, du sommeil ainsi que la mise à l’écart d’abus en tous genres (alcool, tabac…) font partie des clés du succès pour une performance sportive réussie. Il faut considérer votre travail et celui des collaborateurs de la même façon. N’hésitez pas à mettre en avant les siestes et donc d’aménager des espaces « Zen » ! De plus, même en cas de sédentarité, les journées de travail peuvent être particulièrement éprouvantes du fait de la simple posture ou du temps passé devant un écran par exemple. Les équipes doivent ainsi être en formepour pouvoir travailler efficacement et cela semble trop souvent oublié même si a priori cela va de soi.

 

Ensuite, il faut noter qu’une préparation physique aura probablement peu d’efficacité si elle n’est pas accompagnée d’une préparation mentale. La méditation et l’hypnose sont des entraînements très répandus chez les SHN. Par exemple, la méditation se pratique en s’isolant et se focalisant sur soi-même et sa respiration, sans chercher à contrôler les pensées qui traversent l’esprit. C’est un très bon outil de stabilité émotionnelle qui permet aux athlètes de faire face à la plupart des troubles liés à la pratique de leur sport (stress et frustration face aux enjeux…). Nous pouvons aussi citer la visualisation interne qui consiste à s’imaginer la pratique d’une activité sportive, en essayant d’éveiller mentalement les cinq sens et ainsi recréer le plus fidèlement possible une situation concrète. Par plasticité, le cerveau s’imprègne de ces images et les sportifs voient leurs performances s’accroître. Globalement, le travail sur le mental assure une performance physique plus sereine et maîtrisée.Vous pouvez vous inspirer de l’article : A méditer : l’équilibre « Corps Esprit » en entreprise

                    
Le thermomètre du stress de Kelley évalue l’intensité du stress et les émotions et pensées qui apparaissent lors de différents événements.
Vous pouvez aussi lire l’article suivant : « Novak Djokovic médite chaque soir et vous devriez faire pareil ».

=> Vous, ainsi que vos collaborateurs, avez des bienfaits à tirer de ce type d’entrainements. En effet, les salariés peuvent être perturbés par différents éléments de leur environnement de travail, tout comme chez l’athlète dans la pratique de son sport. Encourager la préparation mentale et physique, sous une forme adaptée à vos équipes, c’est favoriser une approche plus sereine du travail et c’est avant tout lui donner du sens. Vous, vos collaborateurs, les performances de votre entreprise ainsi que son image avez probablement beaucoup à y gagner.


LE DÉVELOPPEMENT DU MÉCÉNAT COMME ALTERNATIVE AU SPONSORING : NOTION D’ENGAGEMENT DES PARTIES PRENANTES PLUS QUE DE PUBLICITÉ


Les Jeux Olympiques offrent également de nombreuses opportunités économiques et marketing, ce qui attire des entreprises du monde entier. Nous pensons tout de suite aux partenaires (Coca Cola, Samsung, GE…) qui disposent de droits privilégiés en termes de publicité ou d’utilisation de l’identité visuelle des Jeux Olympique par exemple. Néanmoins, il est possible de s’engager autrement dans l’aventure olympique en tant qu’entreprise, et notamment si vous êtes de plus petite taille, que vous n’avez pas nécessairement les moyens et souhaitez trouver une solution plus adaptée à vos capacités et à votre identité d’entreprise.

C’est là qu’intervient le mécénat, qui apparaît comme une alternative intéressante au sponsoring. C’est pour vous une chance de vous engager au nom de votre entreprise et de vos collaborateurs pour une cause d’intérêt général qui présente de nombreux avantages. Le principe est simple : votre entreprise réalise un don en numéraire, en compétence, en nature ou en technologie à une œuvre (association sportive, fédération…) ou un athlète sans contrepartie (sauf la citation du nom de votre organisation par le bénéficiaire).

Où réside votre intérêt dans un tel projet ? Le mécénat sportif présente plusieurs avantages. C’est d’abord un moyen pour votre entreprise d’être reconnue pour son implication sociale, de devenir par ce biais un acteur à part entière du sport concerné ainsi que du développement du territoire local en collaborations avec les autres acteurs. Vous êtes aussi susceptibles de rencontrer de nouveaux partenaires et/ou clients par ce biais, notamment dans le cadre des Jeux Olympiques. C’est globalement votre image qui sera embellie et vous deviendrez partie prenante du fonctionnement d’un système plus vertueux. Un avantage managérial existe aussi et est peut-être le plus intéressant. En effet, c’est une opportunité de véritablement engager vos équipes dans un projet que leur entreprise soutient, par la participation dans le choix des causes à soutenir ou bien par des apports en compétence par exemple. C’est un élément que nous ne retrouvons pas nécessairement dans le sponsoring. De plus, la candidature de Paris pour 2024 est placée sous le signe du partage et de la responsabilité, avec par exemple le slogan officiel « Venez partager ». C’est donc une chance de plus de trouver des projets porteurs de sens et de cohésion pour vous et vos collaborateurs … et d’activer ainsi votreResponsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) !


Voici une association qui nous tient à coeur : l’Académie Nationale Olympique Française (ANOF). Sa mission consiste à promouvoir les valeurs du sport et de l’Olympisme. Son activité est organisée autour de deux axes : le patrimoine et l’éducation. 

Vous en avez tout plein d’autres : http://www.recherches-solidarites.org/media/uploads/sport2014.pdf


LA COLLABORATION DIRECTE AVEC LES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU


Une opportunité réside dans l’accompagnement des SHN dans une optique de reconversion. En effet, d’après les observations du Club INSEP Alumni, nombreux sont ceux qui rencontrent des difficultés à se reconvertir car leur activité sportive les mobilise à plein temps et ils ne peuvent donc pas développer leur projet professionnel. Ils ont pourtant besoin de trouver un emploi pour assurer leur fin de carrière sportive car la plupart ont des salaires relativement faibles (4/10 gagnent moins de 500€ par mois). Vous pouvez donc en tant qu’entreprise mettre en place des partenariats avec ces sportifs. D’une part, vous pouvez leur apporter un soutien financier, leur permettant d’investir dans leur participation aux Jeux Olympiques par exemple, la qualification sportive ne suffisant pas toujours à des athlètes peu payés. De nombreux frais entrent en effet en jeu, entre le matériel, le financement d’un agent, d’un entraîneur… Vous pouvez, d’autre part, les embaucher en fin de carrière ou au cours de celle-ci. C’est un moyen pour vous de jouir de l’image de ces SHN en question, particulièrement dans le cas des Jeux Olympiques dont la médiatisation est très forte, mais aussi d’enrichir vos équipes avec des profils nouveaux et originaux, qui vous aideront à développer des programme « Sport Santé Bien-Etre ».

Nb : pour d’autres visions sur le recrutement, lisez cet article : https://wesportyou.fr/blog/post/selectionnez-la-meilleure-equipe-et-non-les-meilleures-individualites

Dans cette optique, le Club INSEP Alumni développe un projet du nom de Sportéki. Il s’agit d’un portail web de type réseau social pour faciliter le contact entre SNH et les acteurs (entreprises, institutions, personnalités…) pouvant leur offrir des perspectives de reconversion. Cet outil a aussi pour but de précisément définir les objectifs et besoins des athlètes pour leur proposer les solutions les plus adaptées à leur profil. Pour en savoir plus : https://clubinsepalumni.jimdo.com/sport%C3%A9ki/ et http://www.fosburit.com/projets/projet/sporteki-portail-web-dedie-a-la-reconversion-des-shn/
Suivez le développement de la plateforme SPORTEKI qui devrait voir le jour fin d’année 2017.
 


 


RETROUVEZ LES FORMES D’UTILISATION DU SPORT DANS LES STRATEGIES D’ENTREPRISE


Stratégie Sport et entreprise

Pour en savoir plus : https://tinyurl.com/formes-rse-sport-entreprise 


 

REFERENCES
1. We Sport You : sportéki
2. http://www.liberation.fr/sports/2016/07/29/athlete-qualifie-aux-jo-cherche-fonds-pour-se-preparer-a-la-competition_1468873

LIBÉRONS NOS ÉNERGIES individuelles et collectives pour faciliter la mise en Mouvement de nos organisations respectives et des Richesses Humaines qui les composent.

Ensemble nous irons plus loin ! 
Vous êtes & Nous sommes … des éléments majeurs de la Cordée.

Apprenons à se connaitre, co-construire un environnement de confiance, s’entraider, expérimenter, lâcher-prise, oser et les résultats seront forcément au rendez-vous. Tel est le parcours que nous envisageons à vos côtés au service de votre compétitivité et pérennité. Ensemble nous pourrons ainsi embarquer l’ensemble de vos parties prenantes, sportives et non sportives, grâce à des projets fédérateurs, transversaux et forts de sens autour de 3 dynamiques : bien-être, management et communication.

En 2017, libérons nos énergies

 

#HelloLaCordée #DG #DRH #Managers #Entrepreneurs #Collaborateurs #Étudiants #Sportifs

Retrouvez-nous à votre pause, sur les réseaux sociaux @WeSportYou, pour en savoir plus en 31 jours sur les formes du « Sport & Entreprise » et son utilisation dans vos stratégies globales. Ici on parle de cas concrets que l’on a vus, vécus, entendus, « vendus », questionnés dans les organisations. On vous propose donc des solutions concrètes et faciles à mettre en place … On complète les notions de « Sport » ou d’ « Activité Physique Sportive » dont pourraient parler des structures plus universitaires, institutionnelles, politiques, sportives … L’entreprise reste un environnement à part entière où il est important d’avoir été immergé pour mieux comprendre ce qui se passe. Arrêtons donc avec les bénéfices et les intérêts personnels et politiques … que nous connaissons tous … et passons à l’Action !

calendrier de l'avent


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MATÉRIELS SPORTIFS OU LUDIQUES MIS A DISPOSITION DANS L’ENTREPRISE


1er décembre 2016

Quand on parle de « Sport en entreprise », la question la plus récurrente que l’on nous pose est la suivante « Quels sports mettez-vous en place ? ». Question naturelle quand on connait les origines et la culture française (Cf. article). On comprend mieux que dans l’imaginaire collectif, les réponses instinctives de nos interlocuteurs soient : « Du football ? Du rugby ? … ». Mais non, le « Sport en entreprise » ne se réduit pas à cela … d’autant plus avec le recensement des attentes des collaborateurs de la Génération Y !! Notre rôle est d’alors de vulgariser et d’expliquer qu’il existe plusieurs étapes et plusieurs « degrés, formes et appréhensions du sport ». Notamment, que toutes les entreprises, quelque soit leur taille, le profil de leurs collaborateurs, leur secteur d’activité … aient la possibilité de créer un espace convivial, demandant peu d’investissement et d’infrastructures. Vous pouvez ainsi aménager un ou plusieurs emplacements dispatchés dans l’ensemble de votre organisation et de vos sites … où il serait mis à disposition … gratuitement et librement … de l’ensemble de vos collaborateurs et de la direction aussi … des baby-foot, mini ping-pong, mini paniers de basket, mini-golf, consoles de jeux … pendant leur temps de pause et/ou pour « se (re)mettre en mouvement » et déconnecter … après un long moment d’inactivité passé devant son ordinateur ! N’oublions pas que nous avons tous une âme d’enfant … Il est assez facile de créer des challenges en interne … d’une façon spontanée ou plus aménagée … pour des sportifs et non sportifs ! Par conséquent, vous créez du lien, améliorez l’ambiance au travail ainsi que la communication entre vos services et équipes. Sans oublier que ces activités de loisirs contribuent au bien-être individuel et collectif … Fini la pause cigarette et/ou fini les remords après avoir pris un bon dessert au chocolat 🙂 D’autre part, le cadre aura aussi tout son importance. Réfléchissez à l’agencement de votre ou vos espaces. Il est nécessaire qu’il se dégage une chaleur, un espace d’expression et de détente : musique, art … A vous de voir si vos collaborateurs préfèrent un espace intimiste ou pas … Surement sera-t-il nécessaire que vous leur laissiez le choix de l’installation de ces matériels sportifs ! A vous de voir … et de vous détendre !

Voici un exemple d’un opticien indépendant qui a installé son baby foot au milieu de son local … à la portée de ses collaborateurs … et de ses clients.
Voilà ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups.

 

Découvrez quelques produits qui existent sur le marché.

 

2 décembre 2016

Selon une étude de l’Université de Saint Leo, prendre le temps de faire des exercices physiques dans la journée aide à contrôler notre équilibre vie professionnelle – vie personnelle. C’est pourquoi, l’installation d’une salle de sport sur le lieu de travail, accessible à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise … sans participation financière de leur part … peut être une solution. Aujourd’hui, elles ne se limitent plus aux salles de musculation dédiées au bodybuilding. L’idée est de s’ouvrir à un nouveau public à la recherche avant tout de bien-être et d’une activité physique conviviale. Comptez entre 50 et 100 m² de surface ; ce qui permettra, en plus du matériel sportif, de faire venir des coachs sportifs ou fitness (Zumba, cardio boxing…) ainsi que de faire participer vos collaborateurs à des échauffements musculaires avant et après leur journée de travail. Un autre format ? Avez-vous aussi pensé à la salle de sport connectée et mobile ? La réalité virtuelle fera son entrée dans le futur. Imaginez un simulateur de ski qui vous fera vivre l’expérience en immersif avec des pistes interactives … ou permettra de vivre l’expérience « Marathon » et/ou « Challenges Inter-Entreprise » ?!! Plutôt tentant, non ? C’est l’occasion aussi de s’adresser aux collaborateurs qui ne seraient pas friands du sport.

 

 

 

Lieu d’échanges et de décompression, l’idée est de faire en sorte que les collaborateurs se sentent bien dans leur environnement de travail. Côtoyer ses collègues dans un autre contexte, se changer les idées, faire un break entre deux rendez-vousse préparer au prochain Marathon … tout cela a un objectif commun : être plus productif tout en conservant sa santé mentale et physique. Incidemment, la direction peut donner l’exemple ! N’avez-vous jamais rêvé de voir votre manager en t-shirt / short, tout transpirant ?
Ces espaces et matériels nécessitent un certain budget, de l’espace et une organisation. Néanmoins, la cohérence « entreprise / projet, emplacement, aménagement, équipements, hygiène et sécurité, propreté et communication » … seront les clés de succès. Si vous n’avez pas assez de place ou de budget, vous pouvez aussi vous mettre d’accord pour concevoir vos salles sur un même campus ou partager la salle avec d’autres entreprises … voire vous pouvez réserver des créneaux horaires dans des salles autour de vous …  via géolocalisation … et découvrir un nombre considérable d’activités : gym suédoise, zumba, stretching, yoga,, body pump … ou tout simplement des plateaux de musculation.
Vous avez la possibilité de passer par un prestataire spécialisé ou d’acheter directement le matériel ? Parfait. Cependant, dans tous les cas, avant de vous lancez, faites-vous bien accompagner et restez vigilent à la réglementation :http://www.inrs.fr/actualites/salle-sport-entreprise.html et http://phenix-avocats.fr/installer-une-salle-de-sport-dans-son-entreprise-une-fausse-bonne-idee/

Nb : si vous ne pouvez pas vous le permettre (argent, espace…), rendez-vous le 4, 5 et 6 décembre prochain pour des conseils pratiques.

 

3 décembre 2016

Certaines entreprises, en avance sur leur temps, aident à entrevoir l’utilisation que l’on fera du sport dans le monde professionnel de demain. Les fameuses GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) ont été les premières à mettre le digital au service du sport en entreprise et à l’inscrire clairement dans leur identité. Aujourd’hui, elles mettent en place et promeuvent des projets avant-gardistes. Google a construit des lieux de travail qui sont des véritables espaces de vie, avec des salles de sport, des vélos et des salles de jeux (dotées de babyfoots, bowling et tables de ping-pong) pour les moins sportifs. Elle veille ainsi à intégrer tous ses collaborateurs, quel que soit leur profil, dans sa politique de « Sport et Entreprise »… mais pas que … car d’autres leviers sont aussi importants : art, gastronomie …

Dans cette culture, pas de langue de bois ou de problème à parler argent. Ces entreprises mettent toutes les chances de leur côté pour accueillir les meilleurs talents et les fidéliserLe résultat est la clé. Cette clarification permet aux collaborateurs de s’organiser comme ils le souhaitent … sans être tout le temps devant leur poste de travail avec un manager en surveillance !
=> L’aboutissement : faire du sport, une stratégie de carrière !

http://www.ina.fr/video/3432782001017 (Regarder à la 2min20) — https://www.youtube.com/watch?v=UPDqoO_iW30
Chez Hotmart : https://www.youtube.com/watch?v=lCIji82aYbA
A vous de juger, ce qui est le mieux pour vous et vos collaborateurs … en France !

 


AVANTAGES EN NATURE « SPORT SANTÉ BIEN-ÊTRE »


4 décembre 2016

L’URSSAF définit les avantages en nature de la manière suivante : « Les avantages en nature sont des biens ou des services fournis aux salariés de l’entreprise gratuitement par l’employeur ou moyennant une participation inférieure à leur valeur réelle. Les salariés font l’économie de frais qu’ils auraient dû normalement supporter. L’avantage consenti est dès lors soumis à cotisations. ». En parallèle, tous les avantages octroyés par le Comité d’Entreprise [CE] (en espèces ou en nature) sont soumis au paiement de cotisations sociales, à l’exception des secours attribués pour les « situations dignes d’intérêt » et des sommes ayant caractère de dommages-intérêts. Si la jurisprudence se montre très stricte à ce sujet, l’administration a admis quelques tolérances. Ainsi, certains avantages ou prestations proposés par le CE peuvent être exonérés du paiement de cotisations sociales. Pour l’administration, ce sont les prestations du CE ayant un caractère social et culturel tels que les bons d’achat (dans la limite d’un certain plafond), les aides aux vacances (colonies) …

 

Voici quelques exemples d’avantages en nature classiques des entreprises pour attirer, motiver et fidéliser leurs collaborateurs :

  • La voiture de fonction
  • Un logement de fonction
  • La fourniture d’un abonnement (Internet, téléphonie, revue…)
  • Un service de conciergerie
  • L’attribution d’une retraite complémentaire
  • Des titres prépayés : Titres de restauration, Chèques Emplois Services Universels, Chèques Cadeaux …

 

Un peu moins classiques :

  • Des vacances subventionnées
  • Des repas totalement gratuits
  • Des vacances illimitées
  • Une salle de sport ou de jeu
  • Des animaux domestiques au bureau
  • Des cours de yoga gratuits
  • Des consultations médicales gratuites
  • Des bureaux inspirants et pratiques
  • Un congé parental extra
  • La formation continue …

 

L’aspect « Sport Santé Bien-être » ressort assez largement, ce qui montre une transformation des mentalités et des modes de fonctionnement des Ressources Humaines. Par le biais de ces avantages, les entreprises permettent à leurs salariés de prendre soin d’eux – pendant et hors du lieu professionnel – dans un cadre convivial et de partage.

Important
=> D’une part, si vous offrez des avantages en nature, vous devez les déclarer. Le revenu constitué par leur bénéfice entre dans la catégorie des « traitements et des salaires ». Il faut distinguer les avantages en nature des remboursements de frais professionnels qui eux ne sont pas à déclarer. D’autre part, dans la période économique actuelle, leur allocation est une source d’amélioration sociale, surtout si vous ne disposez d’aucune enveloppe d’augmentation ; ils peuvent être une alternative puisqu’ils peuvent éviter aux collaborateurs d’effectuer certaines dépenses et donc accroître leur pouvoir d’achat – ainsi que dans l’éventualité d’un allongement de la durée de travail.

 

5 décembre 2016

Une salle de gym est-elle un avantage en nature ?
A vous de voir qui en aura la charge : Direction ou CE ?
Inspirez-vous du récent contentieux entre Adidas et l’Urssaf :http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/une-salle-de-gym-dans-l-entreprise-est-elle-un-avantage-en-nature-979081.html, nous vous conseillons la deuxième solution.

6 décembre 2016

Saviez-vous que le Comité d’Entreprise (CE) a longtemps été … et est … le garant du sport en entreprise de part ses prérogatives. Il a notamment comme rôle d’inciter les salariés à pratiquer un sport. Il dispose de deux budgets distincts : le budget de fonctionnement et le budget des activités sociales et culturelles (ASC). Dans le deuxième cas, il lui permet de financer des activités instituées au profit des salariés, d’anciens salariés, de leur famille et des stagiaires, leur procurant un avantage destiné à améliorer leurs conditions d’emploi. Ces activités doivent bénéficier à tous les salariés sans discrimination. Elles sont décrites à l’article R. 2323-20 du Code du travail et comprennent :

  • des institutions sociales de prévoyance et d’entraide telles que les institutions de retraites et les sociétés de secours mutuels ;
  • les activités sociales et culturelles tendant à l’amélioration des conditions de bien-être telles que les cantines, les coopératives de consommation, les logements, les jardins familiaux, les crèches, les colonies de vacances ;
  • les activités sociales et culturelles ayant pour objet l’utilisation des loisirs et l’organisation sportive ;
  • les institutions d’ordre professionnel ou éducatif attachées à l’entreprise ou dépendant d’elle, telles que les centres d’apprentissage et de formation professionnelle, les bibliothèques, les cercles d’études, les cours de culture générale ;
  • les services sociaux chargés :
  • de veiller au bien-être du salarié dans l’entreprise, de faciliter son adaptation à son travail et de collaborer avec le service de santé au travail de l’entreprise,
  • de coordonner et de promouvoir les réalisations sociales décidées par le comité d’entreprise et l’employeur ;
  • le service de santé au travail institué dans l’entreprise.

En dehors de cette définition, le budget des ASC sert au financement de bons d’achat, de billetterie, de chèques vacances, de colis de fin d’année offerts aux salariés, de sorties avec le personnel, de voyages …

Ainsi, le Comité d’Entreprise peut participer à la prise en charge de son inscription à un club de sport : soit en procédant au remboursement de tout ou une partie de l’inscription sous réserve de la présentation d’une attestation d’inscription au club sportif, soit en payant directement le club de sport de la totalité ou d’une partie seulement du prix demandé. Les deux pratiques sont possibles. Il peut aussi prendre en charge une partie de l’achat de vos dossards pour des compétitions ou licences sportives … on pourrait aussi imaginer que le CE prenne en charge les frais kilométriques vélo, qui a été fixé par décret à 25 centimes par kilomètres.

 

Les CE mettent également à disposition des services prépayés « Sport Santé Bien-être » pour les collaborateurs des organisations partenaires. Une fois qu’elles les ont achetés, par exemple, via une plateforme internet, leurs salariés peuvent les télécharger sur leur mobile et les utiliser auprès deprestataires « Sport Santé Bien-être » … ce qui permet de développer le sport à la carte. Il existe aussi des comités d’entreprise externalisés qui permettent aux collaborateurs de PME de bénéficier de prestations sportives et culturelles financées par leur employeur ainsi que des réductions d’impôtpour les entreprises qui les inciteraient à venir en vélo. Par conséquent, le sport s’ouvre enfin aux entrepreneurs, TPE, PME et ETI. Ce qui était autrefois « la danseuse du président » dans des grands groupes se démocratise !

Nous verrons plus tard son rôle dans le développement de l’activité sportive : RDV mercredi 7 décembre.

Nb : A noter malgré tout la rivalité entre CE et Direction d’Entreprise sur le sujet de l’intégration du sport … et donc du financement. Dommage car ils auraient tout intérêt à collaborer.

 


ASSOCIATIONS SPORTIVES D’ENTREPRISE (ASE)


7 décembre 2016

Les Associations Sportives d’Entreprises (ASE) sont représentées par un groupe de salariés d’une même entreprise décidant de partager de façon officielle (structure juridique) leur passion pour le sport. Elles peuvent être soutenues par le CE et même, dans certains cas, par la direction.

Pourquoi ?

  • Pour l’entreprise ? Améliorer l’efficacité des collaborateurs et donc leur bien-être physique (sommeil, nutrition, activité physique…), psychologique (stress, moral…) et au travail (convivialité…).
  • Pour les collaborateurs ? Une solution pour équilibrer leur vie personnelle et leur vie professionnelle ; découvrir leurs collègues dans un autre cadre  … à des prix attractifs

L’accord de la direction est obligatoire pour créer une association sportive d’entreprise (ASE) car, dans la plupart des cas, l’association s’associe ou utilise le nom de l’entreprise, ainsi que ses locaux.

Nous vous conseillons de suivre les conseils du Comité Olympique pour créer votre association sportive d’entreprise :http://www.sentezvoussport.fr/art.php?id=44917 et d’un point de vue juridique :http://www.journaldunet.com/management/0509/0509100creer_club.shtml.

 


PRATIQUES LIBRES ET AUTONOMES


8 décembre 2016

Les pratiques libres et autonomes regroupent l’ensemble des rencontres sportives et des activités physiques informelles (seules ou à plusieurs) pendant le temps de pause professionnelle des collaborateurs. Cette pratique peut être encouragée par la direction mais elle est forcément organisée et voulue par les salariés. Une pratique à la « mode » : le running … mais il existe d’autres pratiques comme la gym nordique. C’est parfait pour vous Entreprises ! Les collaborateurs se prennent en main et décident du moment où ils vont aller faire du sport entre eux ! Pas de coût, pas d’organisation … éventuellement un peu de sensibilisation au préalable ! Evidemment, c’est à vous de profiter de ce levier pour créer une dynamique dans votre structure ! Voici quelques exemples d’application de sessions de running gratuites – avec ou sans challenges : Jogg.in ; Garmin Team Running ; Girls run ; Running Heroes ; SquadRunner … L’occasion aussi pour vos collaborateurs de se retrouver sur les réseaux sociaux communautaires, par exemple via : http://www.runhappy.fr/running. Voici un comparatif des applications de courses à pied :http://blog.romaincandau.com/comparatif-applications-course-piedrunning/

 

9 décembre 2016

L’entreprise est le lieu idéal pour sensibiliser le plus grand nombre aux atouts et bienfaits de la pratique d’activités physiques et sportives régulière. Pourquoi ne pas bénéficier des infrastructures existantes et de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024 pour inciter vos collaborateurs à bouger et à découvrir son quartier, sa ville, ses collègues … sans aucun coût pour votre structure ?!! Par exemple, via les terrains de sport mis à disposition par les collectivités territoriales (sujet qui mérite encore d’être priorisé pour obtenir des créneaux horaires et des équipements supplémentaires pour les entreprises) ou par la création et gestion – par le privé (entreprises, anciens sportifs de haut niveau, équipementiers…) – de terrains multisports et d’aires de jeu. Il existe également des applications qui vont vous donner envie de bouger au travers de parcours santé.

 

Parallèlement, une autre astuce « libre et autonome » : des espaces basés sur le social, la santé et l’apprentissage qui regroupent des lieux et des applications d’entrainement avec des équipements connectés et des entraineurs. Ils sont encore peu nombreux mais avec l’arrivée du digital, leur nombre va croitre. C’est une autre façon de vivre une expérience utilisateur : street workout, bootcamp, cross training, circuit training … Ces espaces peuvent également être aménagés dans votre entreprise … ce qui impliquera, de fait, un coût et une gestion plus importants !

Effectivement, placée au centre d’une stratégie globale, la sensibilisation apportera les bénéfices envisagés en termes de bien-être, management et de communication. Vous pourrez ainsi être « connus et reconnus » particulièrement via des labels et trophées : « Sport Santé », « Sentez-Vous Sport », « Ville Active », … Vous y gagnerez à tous les coups !

 


ACTIVITÉS DE PRÉPARATION ET DE RECUPERATION PHYSIQUES ET MENTALES


10 décembre 2016

Vous souhaitez que vos collaborateurs soient performants tout au long de leur carrière et particulièrement avant d’importantes échéances ? Vous souhaitez canaliser leur stress ? Vous souhaitez que les résultats soient portés par le Collectif ? Inspirez-vous des sportifs de haut niveau et de leurs techniques pour promouvoir leur équilibre et leur permettre d’atteindre leurs objectifs d’une manière positive. Optimisez leurs performances grâce à des activités de préparation et de récupération physiques et mentales. Elles libèreront leurs énergies et leur enseigneront l’ergonomie, les gestes ainsi que les bonnes postures à adopter dans leur environnement de travail. L’idée est de trouver un alignement entre « le corps, l’âme et l’esprit ». Ceci permettra à vos collaborateurs d’aborder plus sereinement leur quotidien.

A vous de jouer pour sensibiliser vos collaborateurs à des activités de préparation et de récupération :

  • Physiques : Incitez vos collaborateurs à adopter une bonne hygiène de vie grâce à des repas équilibrés avec des produits de saison, le respect des rythmes physiologiques de sommeil, des exercices physiques ; la prévention des TMS ;
  • Mentales : Inciter vos collaborateurs à visualiser leur quotidien pour gagner en concentration, confiance en soi, résistance à la pression, gestion des émotions … autour d’activités de pleine conscience : l’Hypnose, la Méditation, le Yoga, le Pilate, la Sophrologie, le Reiki, le TaiChi Chuan, le Qi Gong, le Shiatsu, … ou bien encore des soins holistiques :naturopathie, luminothérapie

 

11 décembre 2016

Parlons de la Pleine Conscience appelée également la Mindfullness. Reprenons la définition de Jon Kabat Zinn pour mieux comprendre. C’est l’ « Etat de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie moment après moment. C’est-à-dire, que dans la pratique quotidienne de la pleine conscience, l’accent est toujours mis sur la conscience de l’instant présent, et l’acceptation des choses telles qu’elles sont et ce, quelles qu’elles puissent être dans les faits, plutôt que de se préoccuper d’atteindre un résultat souhaité, à un moment ou un autre, aussi tentant que cela soit. » .

En quelques mots :

  • Origines : pratiques méditatives bouddhistes, expurgées de toute connotation spirituelle ou religieuse.
  • Porter attention à ses expériences internes (sensations, émotions, pensées, états d’esprit) ou externes (environnement)
  • Champs d’application :
    • Gestion du stress et de l’anxiété
    • 30 à 60 minutes par jour pour un ROI max
    • Pas besoin de matériel sophistiqué ni trop de place

Pour en savoir plus : http://www.mindfulness-belgium.net/definition.htm

 

12 décembre 2016

Nous avons décidé de nous concentrer sur le fait de vous faire découvrir quelques postures de Yoga. Le Yoga qui soigne par Good Health, N°1.
Saviez-vous que le Yoga est inscrit au patrimoine immatériel de l’Humanité ? http://www.huffingtonpost.fr/2016/12/01/yoga-patrimoine-immateriel-humanite-unesco/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

Évidemment, nous vous conseillons d’essayer également : Pilate, Sophrologie, Reiki, Taichi Chuan, Qi Gong, Shiatsu … pour voir ce qui pourrait correspondre le plus à vos collaborateurs.
Personnellement, voici notre combinaison secrète : Pilate + Yoga !

« Les postures de yogas (asanas) stimulent les articulations et la circulation sanguine, irriguant mieux les muscles et les organes. Le yoga peut ainsi soulager certaines parties douloureuses du corps. La pratique régulière améliore aussi le seuil de tolérance à la douleur. L’enchainement de certaines postures permet de traiter des affections mineures spécifiques. ».

Découvrez différentes postures en fonction de vos objectifs :

NAMASTE [nah – mas – tey ]

 


FORMATIONS « SPORT SANTÉ BIEN-ÊTRE » ET « MANAGEMENT RH »


13 décembre 2016

Le champ réglementaire lié aux Risques PsychoSociaux (RPS) s’accentue. L’employeur est tenu de préserver la santé physique et mentale de ses collaborateurs car ils entraînent des conséquences importantes pour les Hommes, mais également pour l’entreprise en termes d’engagement, d’absentéisme et de coûts. Apprenez à les identifier, les évaluer, les anticiper et agir pour prévenir les RPS (stress, burn out…) et les accidents du travail (sécurité, ergonomie, gestes et postures).

Les obligations patronales :

  • La Directive Européenne 9.0/270/CEE du 29/05/1990 fixe des obligations aux employeurs afin de garantir la sécurité et la santé des employés travaillant sur écran.
    • Le Code du travail – Article R4542-1 à 19 : après analyse des conditions de travail de tous les postes comportant un écran de visualisation, l’employeur doit prendre des mesures appropriées pour remédier aux risques constatés. Décret n°91-451 du 14 mai 1991 (JO n°113 du 16/05/91)
  • Accord national interprofessionnel sur le stress au travail signé en 2008 :http://www.inrs.fr/risques/stress/reglementation.html
  • Il découle des articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du code du travail que l’employeur est tenu, à l’égard de son personnel, d’une obligation de sécurité de résultat qui lui impose de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger les travailleurs.  
    • Le 13 mars 2013, la Cour de cassation a jugé que le stress permanent et prolongé d’un salarié à raison de l’existence d’une situation de surcharge de travail conduisant à un épuisement professionnel de nature à entraîner une dégradation de son état de santé est susceptible de caractériser un manquement de l’employeur à son obligation de sécurité et que ce dernier ne peut invoquer l’absence prolongée du salarié pour cause de maladie afin de justifier son licenciement (Cass. Soc., 13 mars 2013, N° de pourvoi: 11-22082).

Qu’est-ce que le stress ?

Découvrez nos formations autour du stress : https://wesportyou.fr/offre/post/revelez-les-potentiels

 

14 décembre 2016

Vous pouvez former vos collaborateurs aux bons gestes et postures à adopter … pour lutter contre les TMS et la sédentarité.

Voici quelques exemples de « matériels » que vous pourriez mettre à disposition de vos collaborateurs.

 

 

 


STAGES DE COHÉSION ET D’INTÉGRATION


15 décembre 2016

Dans l’objectif d’unifier, d’acculturer ou de motiver les équipes, organisez davantage de stages de cohésion et d’intégration à caractère sportif ou ludique. C’est l’occasion de profiter de ces moments pour apprendre de soi et des autres (qui nous sommes, nos forces/faiblesses, nos moteurs/freins, les leviers de confiance, les motivations d’engagement…) et ainsi stimuler l’intelligence collective … pour réussir tous ensemble !
Certes ils ont un coût mais voyez-les comme un investissement pour vous et vos collaborateurs sur les 3 axes : bien-être, management et communication !

Commençons par les sports outdoor ! Ils font références aux activités de plein air pratiquées en pleine natureautant individuelles que collectives. L’idée est d’aller à la découverte de nouvelles pratiques, de challenger vos collaborateurs et de les (re)connecter entre eux, avec la nature, les paysages, les énergies qui les entourent …

Longtemps plébiscités pour les commerciaux, ils s’ouvrent à d’autres publics. Prenez-les comme un levier et non comme une finalité !
A noter : Comme toute chose, attention à considérer vos objectifs et à prendre en compte le profil de vos collaborateurs avant de choisir une activité. Il faudra également penser à toute la préparation que cela peut entrainer ainsi que les équipements que cela nécessite. Et d’autre part, le stress que cela peut générer dans les premiers moments des stages. N’hésitez pas à vous faire assister de coachs et formateurs … pour capitaliser au maximum sur ces stages, avec les retours d’expérience, jeux de miroir, questionnements …

Nous vous proposons quelques exemples de stages de sport outdoor pour vos collaborateurs :

  • Plus soft : canoë, courses à pied, course d’orientation, équitation, marche nordique, randonnées, raquettes à neige, via-ferrata
  • Plus difficile car nécessite davantage de préparation : alpinisme/escalade, ski (alpin, de fond ou de randonnées), snowboard, spéléologie, trail, trek, vol libre, vélo/VTT, …
    • Il existe de plus en plus de déclinaisons de ces sports !

 

16 décembre 2016

Au niveau des activités de cohésion et d’intégration, vous pouvez aussi prévoir des activités toutes aussi différentes les unes des autres :

  • Bien-être et santé
  • Boot camp
  • Courses connectées
  • Jeux en bois
  • Jeux de paris interactifs
  • Jeux de piste
  • Jeux de télé réalité : Koh Lanta, Pekin Express …
  • Olympiades
  • Alternatives : Rugby à 5, Foot à 5, Basket 3*3, Bubble foot

Et surtout n’oubliez pas … vous ne plairez pas à 100%  de vos collaborateurs … donc n’hésitez pas à prévoir d’autres pistes autour de l’art, de l’éducation, de la musique, du street art …

 


ÉVÉNEMENTS INTRA-ENTREPRISES


17 décembre 2016

En opposant des salariés de différents services dans des événements sportifs, les événements intra-entreprises permettent de créer un esprit d’entreprise et surtout de décloisonner votre organisation en améliorant la communication entre les divers branches/services.
Voici un exemple d’événement intra-entreprise qui existe depuis 1997 : la Danoners World Cup. Il réunit 800 collaborateurs du monde entier, dans 120 équipes, autour d’une compétition internationale de football qui a lieu tous les 2 ans, dans 50 pays où Danone est implanté.
Si vous ne pouvez pas vous permettre de tels événements, l’arrivée du digital va vous aider à créer des compétitions intra-entreprises ! Vous pourrez ainsi inclure tous vos collaborateurs, tous vos sites … 1ère étape : un challenge « podomètre » ?

A noter qu’un sponsor pourra vous aider à faire grandir ces événements et les rendre davantage visible !

 


ÉVÉNEMENTS INTER-ENTREPRISES


18 décembre 2016

Ce sont des rencontres sportives entre différentes organisations. En plus de l’aspect ludique, elles créent un esprit d’entreprise, travaillent la notoriété et permettent aux sociétés participantes d’établir des éventuels futurs partenariats.
Voici quelques exemples d’événements. Vous en avez pour tous les goûts et les attentes : Corporate Games ; Défi-Entreprises ; La Parisienne ; Mud Day ; RunAtWork – …

 


CHALLENGES ÉTUDIANTS VS ENTREPRISES


19 décembre 2016

Ces évènements sportifs qui opposent des étudiants de grandes écoles ou d’universités à des collaborateurs ou les mettent simplement en contact, sont l’occasion pour vous, entreprises, de repérer vos futurs talents et de se faire connaître.
A vous de juger quelle est la manière la plus stratégique de vous y greffer … avec vos collaborateurs … et de capitaliser dessus !
Retrouvez-nous demain pour en savoir plus sur ces événements.
 

20 décembre 2016

Voici quelques exemples d’événements :


 


RECRUTEMENT DE (EX) SPORTIFS



21 décembre 2016

Dans le but de créer de la diversité et la synergie qui va avec, intégrez des responsables d’associations sportives, des sportifs amateurs ainsi que des anciens SHN, que vous aiderez dans leur reconversion.

Nous vous proposons de relire nos articles :

22 décembre 2016

Connaissez-vous le Club Insep Alumni ? 
Fondée en 2002, c’est l’association officielle des anciens et actuels « Insépiens » : champions et coach. Elle est implantée au coeur de l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP).

Ses objectifs :

  • Maintenir les liens et rassembler les entraîneurs, personnels, cadres, sportifs permanents ou stagiaires et usagers fréquentant ou ayant fréquenté l’INS (ancien nom de l’INSEP) ou l’INSEP, de créer les liens entre générations de sportifs de haut niveau
  • Aider les générations actuelles et futures dans la réalisation de leur parcours sportif vers l’excellence et de leur épanouissement personnel et/ou professionnel notamment en facilitant l’insertion sociale et/ou leur reconversion professionnelle
  • Contribuer à l’échange et à la transmission d’expériences capitalisées par le sport de haut niveau français
  • Élargir ces liens et d’enrichir ces expériences, avec des personnes physiques ou morales qui, partageant les valeurs du sport de haut niveau avec l’association, peuvent lui apporter notoriété, crédibilité, savoir-faire, appui, soutien notamment financier

Le Club Insep Alumni a 2 projets phares à 2 niveaux différents de la reconversion des sportifs de haut niveau (SHN) :


INTERVENTIONS DE PERSONNALITÉS DU MONDE DU SPORT



23 décembre 2016

Elles sont souvent organisées sous forme de conférences. Les personnalités sportives viennent transmettre leur expérience de SHN ou de manager aux dirigeants et collaborateurs en tissant des liens entre les univers du sport et de l’entreprise.

Depuis 1998, avec la victoire de l’équipe de France de Football à la Coupe du Monde, elles ont le vent en poupe. Les dirigeants ont envie d’entendre des prises de paroles « sportives » résonner ailleurs qu’à Clairefontaine ou dans le vestiaire du Stade de France. L’aura et le leadership que dégage des sélectionneurs d’équipe de France comme Aimé Jacquet ou Bernard Laporte n’ont pas leur pareil lorsqu’il s’agit de montrer des exemples de réussite à des collaborateurs. Pour ces derniers, être en contact direct avec un ou une de leur idole est susceptible de décupler leur attention et leur capacité d’écoute. Quel plaisir de pouvoir côtoyer une personne qui a mené des hommes au succès ! Les discours d’anciens sportifs comme Edgard Grospiron, Stéphane Diagana, Daniel Herrero ont d’autant d’impact, qu’ils sonnent à l’oreille des managers, et prennent le statut d’un véritable outil de management. Les orateurs sont d’ailleurs souvent choisis pour leur côté charismatique et parce qu’ils savent jouer de cet aspect managérial. Decathlon a ainsi fait intervenir Daniel Constantini auprès de ses managers sur le thème « Gestion des ressources humaines à des fins de performance ». Son homologue Claude Onesta a, quant à lui, parlé de « l’esprit de conquête » auprès des collaborateurs d’EDF. Les managers Europe de la Société Générale ont pu boire quant à eux les paroles en version originale de Sir Clive Howard, ancien sélectionneur du XV de la Rose, sur le thème : « Leading a high-performing and responsible team ». Les exemples sont devenus pléthores ; les grands-messes ont été complétées ou remplacées par des discours inspirés qui collent aux valeurs et à la vision des entreprises.
Les prix peuvent varier du simple au triple : de 3 000€ / heure à 16 000€ / heure.
 

24 décembre 2016

De nouveaux visages apparaissent, plus hétérogènes : des femmes, des athlètes paralympiques, des sportifs évoluant dans des sports mineurs et plus individuels.

  • Des femmes :
    • Astrid Guyart, escrimeuse
    • Magali Baton, judo
    • Sarah Daninthe; escrime,
    • Sarah Ourahmoune, boxe
    • Nina Kanto, handball
  • Des athlètes paralympiques
    • Michaël Jeremiasz, tennis
    • Ryadh Sallem, basket
    • Stéphane Houdet, tennis
  • Des athlètes de « Sports mineurs »
    • Teddy Riner, judo
    • Antoine Deneriaz, ski

 


ACTIONS DE SPONSORING ET DE MÉCÉNAT


25 décembre 2016

C’est la participation financière, matérielle et/ou humaine dans des événements ou des causes sportives, culturelles et sociales en fonction des valeurs défendues par la société. Au-delà de leurs avantages fiscaux, ces activités améliorent votre image et permettent à vos collaborateurs de monter en compétences. Vous pouvez soutenir des associations, des fédérations, des événements, des entrepreneurs, des sportifs … au niveau local et international « Think Global Act Local ». Ce qui est intéressant, c’est qu’elles s’adressent à tous types de structures de la TPE à la grande entreprise.
A noter que le mécénat se différencie du sponsoring par la nature des actions.

Retrouvez-nous le 26 et le 27 décembre pour des exemples dont vous pourriez-vous inspirer.

 

26 décembre 2016

Voici quelques exemples de contrats de sponsoring sportif de la PME à la Grande Entreprise (GE) dont vous pouvez vous inspirer :

  • EDF & la natation
  • Expertime / Sodebo / MAIF & la voile
  • GFI & le handball
  • Heineken & le foot
  • Humanis & le running solidaire
  • Ippon Technologies
  • Michel & Augustin & Julien Benneteau
  • Milka & le ski
  • Nike & Federer
  • Peugeot & Novak Djokovic
  • Red Bull & les sports mécaniques, bike, snow, surf …
  • Société Générale & le rugby

Pour les entrepreneurs, TPE & les PME, le financement participatif peut aussi prendre la place du sponsoring. Vous pouvez vous « afficher » à leurs côtés pour « peu » :

Les facteurs clés de succès :

  • Impliquer vos collaborateurs avant, pendant et après
  • Une étude au préalable est nécessaire
  • Penser global Agir local
  • Déterminer une activation de communication globale
  • Définir les contours car il y a donc un certain nombre de règles à suivre, notamment la sécurisation de vos contrats
    • Attention à l’Ambush Marketing (Terme crée par l’expert en marketing Jerry Welsh, alors qu’il travaillait en tant que Directeur Marketing International pour l’American Express Company dans les années 1980).
  • Optimiser le Retour Sur Investissement (ROI)
  • Eviter la « danseuse du Président »
  • Regarder l’audience et la notoriété du sport/des sportifs …

 

27 décembre 2016

Aujourd’hui, trop peu d’entreprises s’impliquent dans le mécénat sportif. Alors que d’un point de vue fiscal, le mécénat a cela d’intéressant qu’il engendre une réduction d’impôt de 60% de la valeur du don. En revanche, la contrepartie, si elle a lieu d’être, ne peut représenter au maximum que 25% du don. La notion de mécénat est régie par la loi n°2003-709, ainsi que par les articles 238 bis A et 200 du Code général des Impôts.

Nous vous invitons à vous intéresser à des associations prônant les valeurs d’éducation, de diversité, du handisport, d’intégration sociale … comme, par exemple, Premiers de Cordées, Diambars … et évidemment les associations locales sportives de vos quartiers !!

 


28 décembre 2016

A découvrir, le guide pratique du sport en entreprise
rédigé par le MEDEF et le CNOSF en 2012

 

29 décembre 2016

A découvrir, l’étude Goodwill 
commanditée par le MEDEF, le CNOSF et AG2R La Mondiale en 2015.

Évidemment, ces chiffres sont à prendre avec du recul.

30 décembre 2016

A découvrir, la guideline « Sport & Entreprise » : https://wesportyou.fr/blog/post/la-guideline

31 décembre 2016

Ne parlons plus de sport en entreprise mais de sport & entreprise
Retrouvez nos articles à ce sujet :

A L’ANNÉE PROCHAINE #LaCordéeWSY

Découvrez la 2ème étape  » NE PARLONS PLUS DE « SPORT EN ENTREPRISE » MAIS DE « SPORT ET ENTREPRISE » «  –

 


Pour illustrer l’article de la semaine passée (https://wesportyou.fr/blog/post/ne-parlons-plus-de-sport-en-entreprise-mais-de-sport-et-entreprise-wsy1), nous avons établi 2 représentations. Le graphique a l’objectif de montrer les bienfaits des différentes formes du sport pour une entreprise sous trois dynamiques : bien-être des collaborateurs, management et communication (externe, RH et interne). Quant au tableau, il renseigne le cadre dans lequel ces modes prennent place (type d’entreprises, formes, heures, lieu, financements).

C’est notre présence sur le terrain depuis plus de 10 ans et l’observation que nous en faisons, qui nous ont permis de mettre en avant ces grandes tendances. Nous gardons cependant en tête que chaque organisation construit son programme « Sport et Entreprise » en fonction de ses propres caractéristiques et que les formes de sport en entreprise vont sans doute évoluer. L’objectif n’est donc pas de dresser un inventaire des différents usages ni de les définir de manière exhaustive, mais d’aiguiller nos lecteurs sur leur(s) utilité(s).

Avant toute chose, voici un récapitulatif des différentes formes du sport pour une entreprise que nous avons recensé.

 


1   Matériels sportifs ou ludiques mis à disposition dans l’entreprise (machines de fitness, baby-foot, billard, consoles de jeu…) 
Ils permettent aux collaborateurs de se distraire ou de se dépenser au bureau et ainsi de développer un environnement de travail convivial accompagné de moments de partage.
2   Activités de préparation et de récupération physiques et mentales (Méditation, sophrologie, yoga…)
Elles libèrent les énergies des collaborateurs et leur enseignent l’ergonomie, les gestes ainsi que les bonnes postures à adopter dans leur environnement de travail.
3   Avantages en nature « Sport Santé Bien-être » (Services prépayés, CE externalisé, achat d’un dossard pour une course ou de licences sportives…)
Par leur biais, les entreprises (et notamment celles qui n’ont pas d’infrastructures sportives) incitent leurs salariés à aller faire du sport pendant leur temps libre.
4   Interventions de personnalités du monde du sport 
Elles sont souvent organisées sous forme de conférences. Les personnalités sportives viennent transmettre leur expérience de SHN ou de manager aux collaborateurs en tissant des liens entre les univers du sport et de l’entreprise.
5   Actions de sponsoring et de mécénat
C’est la participation financière, matérielle et/ou humaine dans des événements ou des causes sportives, culturelles et sociales en fonction des valeurs défendues par la société. Au-delà de leurs avantages fiscaux, ces activités améliorent son image et permettent à  leurs collaborateurs de monter en compétences.
6   Recrutements de (ex) sportifs
Dans le but de créer de la diversité et la synergie qui va avec, les entreprises intègrent des responsables d’associations sportives, des sportifs amateurs ainsi que des anciens SHN, qu’ils aident dans leur reconversion.
7   Formations « Sport Santé Bien-être » et « Management RH »
Grâce à des spécialistes en formation et en sport, l’idée est, d’une part, d’acquérir les compétences nécessaires pour mieux se connaitre, mieux connaitre ses collaborateurs et donc mieux travailler ensemble. D’autre part, d’apprendre à comprendre et bien gérer son corps (gestion du stress, prévention des risques professionnels, etc.).
8   Stages de cohésion et d’intégration (Stages outdoor, incentive, team building)
Dans l’objectif d’unifier, d’acculturer ou de motiver les équipes, les entreprises organisent des stages à caractères sportifs ou ludiques.
9   Challenges étudiants vs entreprises
Ces évènements sportifs qui opposent des étudiants de grandes écoles ou d’universités à des collaborateurs ou qui les mettent simplement en contact, sont l’occasion pour les entreprises de repérer leurs futurs talents et de se faire connaître.
10   Événements intra-entreprises
En opposant des salariés de différents services dans des événements sportifs, ils permettent de créer un esprit d’entreprise et surtout de décloisonner l’organisation en améliorant la communication entre les diverses branches/services.
11   Événements inter-entreprises
Ce sont des rencontres sportives entre différentes organisations. En plus de l’aspect ludique, elles créent un esprit d’entreprise, de travailler la notoriété et permet aux sociétés participantes d’établir des éventuels futurs partenariats.
12   Associations sportives d’entreprise
Elles sont représentées par un groupe de salariés d’une même entreprise décidant de partager de façon officielle (structure juridique) leur passion pour le sport. Elles peuvent être soutenues par le CE et même, dans certains cas, par la direction.
13   Pratiques libres et autonomes
C’est l’ensemble des rencontres sportives et des activités physiques informelles (seules ou à plusieurs) pendant le temps de pause professionnelle des collaborateurs. Cette pratique peut être encouragée par la direction mais est forcément organisée et voulue par les salariés.

 

 

L’utilisation du sport au service de vos stratégies d’entreprise

 RSE Sport et Entreprise


 

Les modalités de fonctionnement du sport en entreprise

 

 

(*) Nous n’avons pas intégré les mutuelles qui jouent et vont jouer un rôle de plus en plus important dans les années à venir
(1) Contact physique
(2) Via une plateforme connectée
(3) Le temps de travail qualifie et mesure la durée pendant laquelle une personne travaille au sein d’une société.
(4) Le temps de loisir s’oppose au temps prescrit. Il inclut le temps de trajet et les moments de repos, les jours fériés et les week-end.
(5) Dans les locaux de l’entreprise
(6) A l’extérieur des locaux de l’entreprise

Découvrez la 1ère étape  » NE PARLONS PLUS DE « SPORT EN ENTREPRISE » MAIS DE « SPORT ET ENTREPRISE » «  – La 2ème étape, le mercredi 28 septembre 2016.    Ici

 



Depuis la mondialisation, les pratiques managériales RH ont bien évolué… les organisations, les formations, les modes de recrutement… et le sport aussi ! Utilisé comme un outil de management intégré au cadre de travail, son rôle ne se limite plus à cela aujourd’hui. Quelle place a t-il dans l’entreprise actuelle et quelle fonction aura t-il dans celle de demain ?

Nous jugeons qu’il sera … et même est déjà … au cœur des problématiques stratégiques de compétitivité et de pérennité.  L’enjeu est donc d’ancrer le sport dans son business model pour gagner en performances économiques, humaines et territoriales. 

Pour y arriver, il nous paraît indispensable de différencier « sport en entreprise » et « sport et entreprise ». Certes, dans les deux cas, le sport se pratique ou se vit dans le cadre de parcours professionnels. Mais la grande différence réside dans la forme qu’il prend et dans son utilisation. Quand le terme « sport en entreprise » désigne l’ensemble des pratiques sportives et corporelles de bien-être, délibérés ou non, qui ont lieu dans le cadre du travail, le terme « sport et entreprise » définit plus largement le sport comme un levier servant à la stratégie globale d’une structure. 

 


LE « SPORT EN ENTREPRISE », UNE PRISE DE CONSCIENCE NÉCESSAIRE MAIS PAS SUFFISANTE


En ce qui concerne le rapport entre le sport et l’entreprise, la France est partie avec une longueur de retard. Contrairement à celle des États-Unis, notre culture n’associe pas le monde du sport et le monde professionnel. De même, alors que la philosophie confucéenne parle d’alignement entre « le corps, l’âme et l’esprit », notre civilisation fait une distinction hiérarchique entre notre corps, un simple outil, et notre esprit, qu’il faut élever. La première conséquence de cette mentalité se trouve dans l’éducation : aux campus américains où l’on peut pratiquer autant de sports que l’on veut, la France préfère les classes préparatoires ou les cours magistraux.

Nous avons aussi mis du temps à intégrer le sport dans notre vie professionnelle. A part dans quelques grosses entreprises paternalistes, la pratique sportive était réservée au temps libre. Certes, les CE finançaient déjà les activités sportives que les collaborateurs pratiquaient en dehors du lieu et du temps de travail. Mais, c’est surtout le ré-enchantement de l’entreprise des années 1980 qui a poussé les organisations à intégrer la pratique sportive dans leur cadre.

A l’époque, le sport était envisagé comme un moyen d’améliorer la cohésion, la motivation ou la communication dans les équipes. Les « team building » et les stages de découverte de sports extrêmes avaient un but : rapprocher des collaborateurs qui se côtoient tous les jours. L’« incentive » et les infrastructures de sport au sein de l’entreprise étaient « les carottes qui faisaient avancer les collaborateurs ». Les Sportifs de Haut Niveau (SHN) étaient les « messagers » qui transmettaient de manière convaincante les envies et objectifs des dirigeants. Mais, dans tous les cas, l’objectif était de créer rapidement des profits. L’idée d’accompagner le collaborateur dans son cheminement et de l’embarquer dans ses stratégies n’était pas la priorité.

Le tournant a lieu dans les années 1990 avec l’apparition de la « Responsabilité Sociale des Entreprises » (RSE) (1). Certaines organisations considèrent alors que leurs performances humaines et territoriales sont aussi importantes que leurs performances économiques. Dès lors, le sport n’apparaît plus seulement comme un outil que l’on utilise de temps en temps pour augmenter la productivité mais comme un levier améliorant le bien-être et la santé des collaborateurs. Puisque cela nécessite un suivi continuel, elles entreprennent d’intégrer le sport dans des stratégies au service de l’Humain. Nous pouvons dire que c’est la naissance du « Sport et Entreprise ».

 


« SPORT ET ENTREPRISE » AU SERVICE DE L’HUMAIN ET DU COLLECTIF


Ce nouveau paradigme entraine l’utilisation de pratiques sportives innovantes dans certaines entreprises. Ces organisations ont d’abord le mérite de proposer des prestations « santé et bien-être » comme le yoga ou la sophrologie, puis des séances de formations et de coaching dans ce domaine. Mais elles ont du mal à les intégrer sur le long-terme pour promouvoir l’équilibre de vie personnelle et professionnelle de leurs collaborateurs. 

Plus récemment, avec l’avènement du digital et d’organisations comme les startups, de nouvelles possibilités et formes de sport dans l’entreprise apparaissent. Les plateformes de suivi de la santé offrent aux collaborateurs un accompagnement personnalisé de la pratique sportive en entreprise. Elles aident les organisations à prévenir les risques professionnels tout en respectant la vie privée de leur salarié. Quant aux team building, ils deviennent 2.0 (voire 3.0) ; ils motivent les salariés à travers des défis connectés (plateformes, box…). C’est une approche responsabilisante qui implique les salariés, individuellement et collectivement : ils peuvent pratiquer ces activités quand ils le désirent et où ils veulent. Le digital est au service du Collaborateur…

Aujourd’hui, le sport s’ouvre enfin aux PME et ETI. Ce qui était autrefois « la danseuse du président » dans des grands groupes se démocratise ! Des entreprises mettent à disposition des services prépayés santés pour les collaborateurs des organisations partenaires. Une fois qu’elles les ont achetés, par exemple, via une plateforme internet, leurs salariés peuvent les télécharger sur leur mobile et les utiliser auprès de prestataires de sport et santé. Il existe aussi des comités d’entreprise externalisés (2) qui permettent aux collaborateurs de PME de bénéficier de prestations sportives et culturelles financés par leur employeur ainsi que des réductions d’impôt pour les entreprises qui les inciteraient à venir en vélo.

Le cloisonnement et la rigidité des organisations est un des soucis majeurs de la vie professionnelle actuelle. Comment faire en sorte que le dialogue passe entre les différentes entités des entreprises ? La traditionnelle intervention, chère et ponctuelle, du SHN ne suffit plus. Il faut l’intégrer dans une stratégie globale et lui donner du sens. Certaines entreprises ont compris que le sport pouvait aussi être un formidable outil pour faciliter la communication du haut vers le bas ainsi que du bas vers le haut. En plus d’effacer les barrières hiérarchiques, il permet aux collaborateurs de faire remonter leurs idées, de co-construire des projets et de nouvelles formes de management. Quoi de mieux que des ateliers collaboratifs dans un environnement sportif pour embarquer les salariés autour d’un projet d’entreprise libérée, par exemple ? Bien plus performant qu’un simple messager de la direction (ou un mail), le sport est un levier puissant pour embarquer les collaborateurs dans une stratégie … qu’ils ont crée !

Le sport est en effet une expérience collective ! Un exemple suffit à le démontrer. A l’occasion de ses 50 ans, l’entreprise Velux (3) avait l’objectif de mettre en avant leur expertise et certaines de leurs prouesses techniques. Ils ont décidé d’organiser une montée vers le refuge du Goûter (dernier refuge avant le Mont Blanc), que l’entreprise avait équipé. Ce projet sportif a fédéré l’ensemble de l’entreprise, sportifs et non sportifs. En parallèle des « grimpeurs collaborateurs » issus de services différents, les « collaborateurs supporters » ont eux-mêmes proposés des actions (échanges de photos, tapis de course, comptage de pas) pour encourager les alpinistes. L’ascension du Mont Blanc a donc participé à la création d’un esprit d’entreprise rapprochant les directeurs, les cadres et les salariés.

 


L’ABOUTISSEMENT : FAIRE DU SPORT, SA STRATÉGIE SUR L’ENSEMBLE DU PARCOURS PROFESSIONNEL


Certaines entreprises, en avance sur leur temps, nous aident à définir l’utilisation que l’on fera du sport dans l’entreprise de demain. Les fameuses GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) ont été les premières à mettre le digital au service du sport en entreprise et l’inscrire clairement dans leur identité d’entreprise. Aujourd’hui, elles mettent en place des projets avant-gardistes. Google (4) construit des lieux de travail qui sont des véritables espaces de vie. La multinationale du net met à disposition des salles de sport, des vélos mais aussi des salles de jeux (avec des babyfoots, bowling et tables de ping-pong) pour les moins sportifs. Elle intègre tous les collaborateurs, peu importe leur profil, dans leur politique de « Sport et Entreprise ». 

En France aussi, certaines entreprises sortent du lot par leurs idées innovantes. Décathlon, GFI, MAIF… intègrent le sport surl’ensemble du parcours de leurs collaborateurs. La Fondation Décathlon (5), créée en 2005, a pour objectif d’aider les membres de l’entreprise à s’investir dans des projets d’insertion sociale et professionnelle à travers le sport. En plus d’encourager la diversité –qu’elle met, par ailleurs, en place dans ses propres équipes de passionnés, Décathlon œuvre pour le développement personnel de ses salariés et pour leur CV citoyen. C’est par ce type d’actions que les membres de l’enseigne vont pouvoir monter en compétence.

Notre souhait serait que l’ensemble des entreprises se rapproche des exemples cités ci-dessus afin que chacune construise sa stratégie commerciale et sa stratégie RH autour de la pratique sportive et culturelle. Placé au centre du cercle vertueux « business, image, notoriété », le sport permet de fidéliser et d’attirer des clients tout en améliorant les performances internes des équipes. Pour ce qui est des ressources humaines, recruter des futurs collaborateurs qui font du sport (amateur et professionnel) ou qui pratique l’art crée une synergie bénéfique à l’entreprise. En effet, l’expérience du sport sur le terrain et dans des associations (et non en entreprise) permet de mieux se connaître personnellement et donc d’être prêt à travailler dans un collectif. C’est ce que montre l’association Team Jolokia (6) qui met sur un même bateau des personnes totalement différentes mais engagées et qui prouve qu’ils peuvent avoir d’excellents résultats grâce à leur diversité.

Par conséquent, l’objectif final de projets globaux « Sport et Entreprise » est d’embarquer l’ensemble de ses parties prenantes, y compris les collaborateurs – actuels et futurs – et les clients, dans sa stratégie globale. Il peut être résumé par la formule suivante (qui est aussi le slogan de We Sport You) : « Penser Clients, Agir Collaborateurs© ».

 


Sources 
1. Archives ouvertes : Genèse de la responsabilité sociale des entreprise de Yvon Pesqueux
2. CE externalisé du Nouvel Économiste
3. Rencontre Sport et Entreprise du 10 mars 2015 sur la thématique de la marque employeur chez Velux
4. La vie chez Google
5. Rencontre Sport et Entreprise du 29 septembre 2016 sur la thématique du Sport comme un investissement d’avenir avec Decathlon
6. Rencontre Sport et Entreprise du 18 novembre 2015 sur la thématique du Sport & RSE avec la Team Jolokia
Autre : Etude Goodwill 

C’est notre présence sur le terrain depuis plus de 10 ans, l’expérimentation et l’observation que nous en faisons, qui nous ont permis de mettre en avant ces grandes tendances.
=> Retrouvez la Touch’ We Sport You


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Il était une fois en 2013, une équipe passionnée et convaincue d’entrepreneurs … aux profils « disruptifs » … prête à innover et bousculer les codes … qui possédait un rêve commun : « Donner du sens au Sport dans les organisations ».

La piste avait été déjà bien balisée par le sport corporatif et les multiples actions initiées : intervention de sportifs de haut niveau, team building, salle de sport, sponsoring … Mais cela n’était pas suffisant à leur goût.

Un mot d’ordre les réunissait : « Le one-shot » c’est tabou, on en viendra à bout ! »

L’idée était de structurer l’existant et d’ancrer le sport sur l’ensemble du parcours du collaborateur : Éducation, recrutement, intégration, formation, QVT, management, évolution, communication, … 
Pourquoi ? Pour construire des organisations collaboratives et pérennes, territoires de bien-être … Et oui, rien que ça !

Après s’être immergée au sein des établissements d’enseignements supérieurs, entreprises, associations, l’équipe en ressortit grandie. Elle apprit énormément sur les Hommes et leurs motivations d’engagement, sur la culture des entreprises françaises et internationales, les bonnes pratiques et les freins à prendre en considération. Car il ne faut pas oublier qu’un coup de baguette magique n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs d’un projet.

Elle dessina ses premiers contours : https://youtu.be/0FMP5sbSTsU
Avec comme leitmotiv : « PENSER CLIENTS AGIR COLLABORATEURS
® ».

 

Sa vision va aujourd’hui encore plus loin. Elle souhaite en utilisant l’outil du sport orienter les entreprises vers des modèles plus durables et ainsi participer à l’élaboration d’une économie globale plus vertueuse. Elle s’inscrit ainsi dans la conduite du changement en s’appuyant sur le concept clé de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Le Sport s’intègre, en effet, au sein du concept de RSE : assainir les relations au sein des organisations, améliorer les conditions de travail des collaborateurs, développer des projets sociaux (Ex : mécénat sportif), sensibiliser les individus aux problématiques environnementales (Sport et nature, sortie en plein air…) …

Son objectif est désormais clair et précis : Embarquer le plus de personnes possibles au travers de ses Rencontres « Sport & Entreprises » pour inventer l’entreprise de demain, plus riche de sens, plus humaine et par conséquent plus performante encore.

Qui sont-ils ? Des sportifs ? NON NON NON !
Ils revendiquent leur statut de Connecteurs « Sport & Entreprises » et de partenaires « Co-artisans » des performances des organisations et donc de leur compétitivité et pérennité : https://youtu.be/Pvfl-HUY2yc.
 

En résumé, vous l’aurez compris, We Sport You c’est bien plus qu’une prestation sportive, bien-être ou managériale

Pour rejoindre cette dynamique cordée « WE SPORT YOU », il n’y a qu’un pas : #PrendsTonBillet

 


PROCHAIN EMBARQUEMENT : 29 SEPTEMBRE 2016


#PasseLeMessage

 

We Sport You vous propose aujourd’hui dix indications à suivre afin que le Sport – ou tout autre levier puissant et fédérateur – s’imprègne dans les murs de votre entreprise. A vous de jouer la carte « Sport & Entreprise » !

Ier COMMANDEMENT

  • Le one-shot tu éviteras. Les projets  « Sport & Entreprise » dans la durée tu inscriras ; ainsi à la Cordée, vie tu donneras.

IIème COMMANDEMENT

  • L’absentéisme et le turnover tu endigueras ; de la cohésion de tes équipes et du bien-être de tes collaborateurs, ainsi tu te soucieras.

IIIème COMMANDEMENT

  • Des risques professionnels tu te prémuniras ; des créneaux « Sport Santé Bien-être » réguliers tu agenceras pour cultiver corps et esprits sains.

IVème COMMANDEMENT

  • Les enseignements du sport tu suivras ; des équipes diversifiées d’acteurs engagés dans un environnement convivial et de partage alors tu disposeras.

Vème COMMANDEMENT

  • En tes collaborateurs et parties prenantes, confiance tu auras : en ambassadeurs tu les transformeras.

VIème COMMANDEMENT

  • Tes collaborateurs et supérieurs, dans l’effort tu soutiendras, révélant ainsi les talents et leaders. Tu les aideras à monter en compétences. Une entreprise apprenante tu construiras.

VIIème COMMANDEMENT

  • Du niveau de tes collaborateurs, tu prendras compte, en proposant des projets ludiques, transversaux, mobilisateurs autant qu’épanouissants. Du management collaboratif tu feras.

VIIIème COMMANDEMENT

  • L’attractivité de ton entreprise tu développeras. Des autres tu te démarqueras ; connus et reconnus tu seras !

IXème COMMANDEMENT

  • Tes collaborateurs tu écouteras, ta direction tu solliciteras : la compétitivité de l’entreprise tu amélioreras et une croissance pérenne tu obtiendras.

Xème COMMANDEMENT

  • Dans la culture de tes collaborateurs, ton identité d’entreprise, tes projets RH et tes  perspectives de croissance, ces lois tu graveras !

guideline

Digital rh

 

Au commencement, ce papier était un affrontement ! Celui de deux mondes que nous estimions voir s’opposer, le digital et l’humain. Nous pensions que le premier prenait le lead sur le second, sans aucune pitié, qu’il déshumanisait l’entreprise. Nous voyions la multiplication des écrans et services digitaux comme autant de points de rupture entre les hommes.

Nous tracions le parcours du collaborateur dans l’entreprise et remarquions que désormais les recrutements s’effectuaient de manière impersonnelle, via des outils de présélection froids ; que la formation se déroulait à travers des sessions isolantes d’e-learning ; que le télétravail, sous couvert de faciliter la vie du collaborateur, l’isolait de son équipe ; que la multiplication des messages par mail favorisait le stress des destinataires.
Nous continuions à observer que le vendeur d’une boutique physique mettait des distances avec son interlocuteur en s’appuyant sur une tablette – lorsqu’il y avait encore un vendeur – ; que le service relations clients se cachait désormais derrière des tweets. Que dire des journaux internes digitalisés et expédiés par e-mailing ?

Nous pensions donc écrire un article intitulé « RH vs digital » ! Mais au fil de notre réflexion, nous avons changé d’avis. Certes, les outils digitaux créent des espaces entre les hommes, un infime intermédiaire qui vient prendre une place et compliquer pour certains la connexion entre les acteurs au sein d’une entreprise. Mais il faut reconnaître qu’il ne s’agit que d’un outil et en tant que tel, il ne peut exister seul. A l’homme de l’apprivoiser, au collaborateur de s’en emparer et de le maîtriser, aux managers et à la direction d’aider le collaborateur à aborder le virage numérique.

A reprendre le trajet du collaborateur, nous pourrions remarquer que le candidat peut s’entraîner à répondre à des questionnaires oraux de recrutement tout comme il a appris à mettre en page et en ligne son CV ; que la formation s’articulera toujours entre un apprenant et un formateur et que les modèles d’e-learning proposent désormais l’apprentissage en communauté ; que le télétravail n’empêche finalement pas les points physiques par la suite au sein d’un département.
Continuons et notons que la relation clients virtuelle avec Stéphanie via le Tchat ou par twitter, amène une autre communication moins formelle (et plus proche au final ?), et que je peux enfin disposer de mon exemplaire du journal interne plutôt que de le voir errer sur le présentoir du hall d’accueil.

Alors oui, on insère un médium entre les personnes dans l’entreprise mais celui-ci nous met également en relation avec d’autres acteurs. Le digital est un facilitateur paradoxal, pourrions-nous dire.

Et nous voulions lui opposer les relations humaines ? Celles-ci peuvent s’exprimer à travers les projets que les organisations mettent en place en son seinLe sport peut y contribuer et surtout accélérer l’engagement et la performance des équipes. Pas d’intermédiaire, un seul lieu, le terrain. C’est là, ensemble, que les collaborateurs établissent des stratégies pour aller au delà d’eux-mêmes. C’est dans le stade, sur le bitume, au travers des sentiers, à bord d’embarcations ou sur les pentes des montagnes, que les équipes se rapprochent et construisent leurs succès.

En tant que managers, vous pouvez faciliter leur intégration, leur parcours, leur métier, leur communication par le digital. Le sport et les projets fédérateurs qui ont du sens vous permettront d’un autre côté, d’en faire de véritables ambassadeurs. Ces leviers serviront d’accélérateur de performance dans l’entreprise. Nous souhaitions opposer deux notions que nous estimions incompatibles ; au final, elles deviennent pour vous et vos collaborateurs, complémentaires ! Ne privilégiez pas la première au détriment de la seconde !

Suite de notre série découverte « Sport et Entreprise »

 

=> Marjory Malbert fondatrice de l’agence We Sport You, une agence de conseil en stratégie « Sport & Entreprise » nous éclaire sur l’apport du sport au monde de l’entreprise. Après nous avoir expliqué dans le précédent épisode (accès à l’article ici) en quoi le sport peut être un outil RH, elle nous décrit plus précisément les apports du sport dans le recrutement.

Apent : Marjory Malbert, vous nous avez présenté précédemment votre approche intégrée et ancrée dans le long terme du sport en entreprise. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Marjory Malbert : Comme je vous l’ai dit, le sport est un outil RH intelligent. On peut travailler sur toute la supply chain RH du collaborateur avec les valeurs et les enseignements du sport dès le recrutement. Les responsables RH embauchent plus des individualités qu’un collectif

 

A : Le recrutement ? Qu’apporte le sport au recrutement ?

M.M. : Par exemple, on parle beaucoup de cohésion dans les équipes, voire d’intelligence collective, mais l’entreprise ne recrute pas forcement des personnes qui portent ces valeurs. Il faut réfléchir aux besoins du poste, oui, mais surtout aux « puzzles humains » à mettre en place. Pour améliorer les relations humaines en entreprise et la performance collective, il faut commencer par intégrer ces valeurs dès le recrutement. Dès la rédaction des offres, il faut inclure des critères de savoir-être permettant de construire des équipes.

 

A : Mais quel rapport avec le sport ?

M.M. : Il est simple. Le sport permet le développement du savoir-être et de fait améliore la connaissance et la collaboration entre les salariés. Posez-vous les questions suivantes : « Que peut apporter un Sportif de Haut Niveau à une entreprise ? » Pourquoi ne pas capitaliser sur un candidat qui occupe un poste de dirigeant ou de bénévole dans une association sportive ? Comment ce dernier peut-il le retranscrire dans son CV ou dans son entreprise afin de mettre ses compétences et ses valeurs au service de l’entreprise ? Le recruteur, s’il veut favoriser dans son entreprise la cohésion d’équipe, doit donc davantage s’intéresser aux personnes qui ont une activité sportive, associative ou artistique. C’est ce qu’on appelle le CV Citoyen. L’idée est de mettre au même niveau les expériences extra-professionnelles que le parcours professionnel. Ces personnes mettront ainsi leur esprit d’équipe, leur sens du collectif et de l’organisation au service de l’entreprise. L’enjeu est de constituer une équipe qui va monter en compétences ensemble.

 

A : Cette approche n’est-elle pas loin des réalités de l’entreprise qui doit avant tout être performante ?

M.M. : Même si un individu n’a pas le profil type, il va pouvoir capitaliser sur les compétences inter-personnelles et le savoir-être acquis pour être performant dans l’entreprise. L’enjeu est de constituer une équipe qui va monter en compétences ensemble.Lorsque les collaborateurs s’investissent collectivement, l’entreprise atteint des performances plus importantes que la somme des performances individuelles.

Les maitres mots #Décloisonnement #Entrepreneuriat #Innovation #Pédagogie #Formation #Expériences #Diversité #CvCitoyen #Expo2025


Après avoir exprimé son désir d’accueillir l’Expo Universelle 2025 à l’été 2015, EXPOFRANCE 2025, dirigée par le député maire Jean-Christophe Fromantin, s’est lancée dans la conquête des parties prenantes. La jeunesse étudiante a ainsi été mise à contribution pour plancher sur différentes problématiques. L’occasion pour certaines écoles de saisir la balle au bond et proposer une expérience concrète que les étudiants ont pu vivre comme une aventure entrepreneuriale.

Paris sera toujours Paris ! Et bien plus encore.
Avec la possibilité d’accueillir les Jeux Olympiques en 2024, la capitale française s’est positionnée depuis Juillet 2015 pour accueillir l’Exposition Universelle 2025. EXPOFRANCE 2025, créée par Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly, est un mouvement chargé de promouvoir le projet de candidature de la France.

EXPOFRANCE 2025 a déjà impliqué les différentes parties prenantes et s’est attaché à prendre en compte la jeunesse en contactant notamment six grandes écoles parisiennes associées à des écoles de région pour travailler sur les problématiques majeures d’un tel événement : Stratégie générale et communication / Modèle économique Budget Financements / Accueil Hébergement / Territoire de l’Exposition Urbanisme / Mobilités / Pavillons et Patrimoine.

Sébastien Eyrignoux, étudiant ingénieur à Arts & Métiers ParisTech (ENSAM), a ainsi eu l’occasion de travailler pendant six mois sur le thème de la mobilité, un sujet au cœur d’une Exposition Universelle multi-sites. Son groupe de travail a eu pour objectif d’envisager la diversité des mobilités possibles pour les dizaines de millions de visiteurs attendus pendant les six mois de l’Exposition Universelle, et organiser les flux de visiteurs entre les différents sites d’exposition et territoires de projet (le Paris des Expositions Universelles passées, le Grand Paris, les métropoles régionales et la sphère numérique).

Ce travail à plusieurs mains fut une expérience enrichissante pour Sébastien. « En école d’ingénieur, nous ne travaillons quasiment jamais avec des étudiants d’autres formations : j’ai voulu suivre ma formation au Centre Michel Serres pour comprendre comment d’autres étudiants pouvaient travailler et apprendre à leurs côtés ». Cette pédagogie lui a permis d’appréhender des projets sous un jour nouveau, en incorporant d’autres manières de travailler. « J’ai aussi beaucoup appris auprès d’étudiants en design ou en architecture par exemple, sur des connaissances qui ne sont pas enseignées en école d’ingénieur ».


UN PROJET SEMI-PROFESSIONNALISANT


Le Centre Michel Serres, qui propose des formations master et post-master en innovation multidisciplinaire, s’est vu confié la thématique des « Mobilités » et ses étudiants, en collaboration avec ceux de l’ENSAM Bordeaux, de l’ENS Architecture de Bordeaux, et de l’Ecole d’Enseignement Supérieur  d’Art de Bordeaux (EBABX) ont travaillé le thème autour de quatre concepts de la mobilité : la « flânerie », la « nuit », le « sans-couture » et le « visiteur-acteur ».

Pendant six mois, les étudiants ont uniquement travaillé sur ce projet. L’hétérogénéité et la mixité des étudiants composants les différents groupes de travail ont favorisé l’émergence d’un esprit entrepreneurial. « Grâce à de multiples rencontres, à des conférences et surtout grâce à nos formations différentes, nous avons interprété le thème à notre manière. L’objet d’étude n’a plus été le transport, mais la manière dont les gens se déplaceront dans cette Exposition Universelle », assure Sébastien.

Au cours de leurs recherches, les étudiants ont rencontré beaucoup d’acteurs différents de la mobilité, dans un cadre laissant libre cours à l’autonomie. « C’était un projet semi-professionnalisant, éloigné des standards habituels des écoles, sans emploi du temps fixe et avec seulement quelques dates jalons assez éloignées les unes des autres. Un peu déroutant au début, cette liberté d’action a forcé le groupe à se construire et à inciter chacun à donner le meilleur de lui-même », raconte l’ingénieur. « Les étudiants qui n’ont pas suivi ce cursus ont été assez intrigués par cette pédagogie, mais ils en ont compris l’objectif et y adhèrent désormais », explique-t-il.

Agissant comme un véritable cabinet de consultants, le groupe de travail a achevé son étude par une présentation d’une quarantaine de minutes lors du grand oral d’EXPOFRANCE 2025 fin janvier. Les orateurs souhaitent désormais « pérenniser leur travail. Nous finalisons actuellement la rédaction d’un livre qui reprend les grands principes du projet ». Ils veulent poursuivre l’aventure et mobiliser les français (jeunes et moins jeunes) autour du projet d’Exposition Universelle. Ils ont ainsi créé « Labo 2025 », une association « pour apporter des idées innovantes au projet de candidature et être acteurs du mouvement de soutien », et dont Sébastien fait bien entendu partie.


DU PROJET AU LABO


« Concrètement, nous avons actuellement une dizaine de projets en route, dont deux se sont déjà concrétisés. Le premier, les flâneries urbaines, sont des immersions dans le Paris des Expositions Universelles. Elles permettent à tous de comprendre l’importance de ces événements pour Paris. Cela participe à une pédagogie et une communication du projet et de ses bénéfices auprès du grand public. Également dans les écoles, collèges et lycées, et auprès de toute la jeunesse que nous souhaitons sensibiliser et mobiliser autour de cette candidature.

Ensuite, nous nous engageons aux côtés des porteurs de projets et des élus dans les tous les territoires français et qui veulent participer à la construction du dossier français. Nous collaborons avec des entreprises pour faire émerger des idées innovantes et penser la France de demain. Enfin, à travers une analyse de grands événements internationaux, dont fait bien entendu partie, l’Exposition Universelle qui se termine à Milan mais également les Jeux olympiques, nous voulons apporter des propositions concrètes pour le projet de 2025. »

L’association, de par ses nombreux projets et dont de nouveaux vont être dévoilés au cours des prochains mois, peut être considérée comme une « mini » entrepriseL’événement a servi de support pour les différentes écoles participantes et les étudiants se sont approprié les projets. « Véritable laboratoire pour une société plus apaisée, cette projection nous a permis de mettre en avant des concepts inattendus dans le monde très cloisonné des transports », s’enorgueillit Sébastien. « Au final, ce projet n’a été qu’une répétition de notre future position dans les différents métiers que nous exercerons », analyse-t-il.

Cet exemple de projet universitaire montre à quel point l’éducation peut miser sur des parcours divers et des profils différents afin de s’enrichir et de proposer des idées innovantes ou des concepts créatifs. En favorisant les travaux en mode Projet, l’échec, ou encore la constitution d’équipes multiculturelles, les grandes écoles de commerce se rapprochent de l’entreprise. Cela ne peut que servir l’esprit d’ouverture, de conquête et d’entrepreneuriat, à l’image de Sébastien et de la création de Labo 2025.

L’un des enjeux fondamentaux des entreprises aujourd’hui est d’attirer les nouveaux talents tout en fidélisant ses propres Richesses Humaines. Pour exister et se différencier de leurs concurrents, les entreprises doivent donc disposer d’une marque employeur forte. Le sport peut-il contribuer à renforcer la marque ou l’offre employeur ? Quel rôle peut-il jouer dans l’attractivité et la fidélisation des collaborateurs ? 


MARQUE EMPLOYEUR, QUI ES-TU ?


Il existe beaucoup de définitions de la marque employeur. Elle pourrait être « comme un concentré des attributs rationnels et émotionnels de l’entreprise, des valeurs que l’on peut lui associer consciemment ou pas et de ses promesses », – Franck La Pinta – ou bien encore se définir « comme l’ensemble des expressions de l’entreprise ou de l’organisation dans sa dimension d’employeur », – Thierry Delorme -. Comme un parfum, elle est un assemblage de composants dont l’harmonie provoque une signature destinée à se différencier de la concurrence. L’entreprise permet ainsi au collaborateur de s’identifier à elle et de se reconnaître en elle ou non. C’est le « relai identitaire de l’offre employeur » pour Mohamed Achahbar du « Tank », « à la fois un concept et un outil », un concept qui vise à la traduire comme identité d’employeur identifiable et unique (Backhaus et Tikoo) et un outil dans l’attractivité et la rétention de son capital humain (Barrow et Mosley) (1).

Avant tout la marque employeur est un élément fondamental pour une entreprise qui souhaite attirer et surtout garder ses talents. Comme tout objet de communication qu’elle est, la marque est un repère, une identification qui rassure car elle réduit le risque pour tout collaborateur de se tromper dans ses choix. C’est elle qui fait penser à l’entreprise lorsqu’un candidat souhaite envoyer son CV. Au-delà des attributs internes qu’elle met en avant, elle se définit aussi dans son secteur : l’entreprise-employeur se différencie ainsi de la concurrence. Attention toutefois à ne pas tromper les futurs collaborateurs en glorifiant le message et en délivrant une promesse qui ne pourrait pas être tenue ; la marque employeur sert à proposer une offre à des collaborateurs de plus en plus exigeantsPlus elle est forte et correspond au message qu’elle souhaite faire passer, plus elle permet une fidélisation et un engagement de la part des membres de l’organisation.

L’entreprise dispose d’une marque employeur forte lorsqu’elle a réussi à faire en sorte que ses collaborateurs soient devenus de véritables Ambassadeurs. Ce seront à eux, à terme, de devenir des animateurs et de véhiculer les messages et valeurs de l’entreprise, notamment à travers les réseaux sociaux professionnels. Ce qui nécessite néanmoins pour les directions RH de réfléchir à une stratégie pour communiquer sur leur « Employee Value Proposition » et pour former les collaborateurs à savoir exprimer leur talent, mais également les offres, services et visions de l’entreprise.

Pour Patrick Dumoulin de Great place to Work, « les trois principales dimensions qui interviennent dans la marque employeur sont la confiance dans le management, la fierté éprouvée à réaliser son travail et à être dans l’entreprise, et l’ambiance qui y règne » ; des  critères importants dans des entreprises comme Leroy Merlin, Accuracy, WL Gore and Associates ou Mc Donald, habituées aux premières places du classement des entreprises où il fait bon travailler.
 


LE SPORT, CRITÈRE DÉTERMINANT ET ATTRACTIF POUR LA MARQUE EMPLOYEUR ?


Patrick Dumoulin a un avis tranché sur l’importance du sport en tant qu’élément de la marque employeur : « Le sport est un plaisir partagé mais ce n’est pas un critère qui entre dans la marque employeur. Si vous avez une appétence pour le sport, il vaut mieux aller chez Decathlon, Babolat, Nike ou Adidas, des entreprises déjà en relation avec le sport », explique-t-il. Il reconnaît cependant que « dans beaucoup d’entreprises, il y a un véritable esprit sportif où les gens se challengent. Certains dirigeants donnent l’exemple, ça c’est sûr », dit-il en citant Patrick Hirigoyen, DG adjoint de Solucom, « excellent golfeur handicap 3 », François Hisquin d’Octo Technology, qui « a parcouru le marathon en 3’15’’ », ou encore Arnaud Frey d’Extia, « un excellent joueur de tennis ».*

Ces exemples à suivre pour les collaborateurs peuvent enclencher des actions à plus grandes échelles. « De mon point de vue, le sport tient une place de plus en plus importante dans beaucoup d’entreprises », ajoute Patrick Dumoulin. Il n’a pas tort, à n’en pas douter. Les entreprises cherchent bien à développer leur marque employeur à travers le sport comme en témoigne l’organisation le 6 juin dernier au stade Charléty, du 7ème challenge des Grandes Ecole et qui a rassemblé plus de 6 300 étudiants. Au delà des différentes épreuves sportives parrainées (le 100m par Atos ou le tournoi de football par EDF), les entreprises ont compris l’intérêt de s’associer aux valeurs dynamiques ou énergiques que le sport dégage et qui séduisent les jeunes arrivants sur le marché. Les recruteurs peuvent alors communiquer sur leurs métiers et leurs opportunités de carrière tout en véhiculant leur « offre employeur ».

Autre exemple concret et pérenne, celui d’Altran qui, depuis neuf ans, s’associe avec Centrale Mine pour participer à la Course Croisière EDHEC (CCE). Cette année encore, l’entreprise technologique s’est distinguée par ses résultats sportifs, mais également par le succès rencontré sur le village de la CCE : 2 000 étudiants, amateurs de sensations fortes et de nouvelles technologies, se sont regroupés autour des animations « saut à l’élastique » et « Drone Contest » proposées par Altran. L’entreprise a donc pu profiter de cet événement international pour travailler sa marque employeur en associant des valeurs positives à travers l’effort d’une compétition de haut niveau.

Le sport serait-il néanmoins un levier sous-exploité dans la marque employeur ? Pas si sûr, encore faut-il qu’il soit bien mis en avant dans la communication. Quel intérêt d’organiser un événement de recrutement si personne n’est au courant ? A quoi bon avoir un blog pour communiquer sur la vie de l’entreprise et ses actions sportives si les collaborateurs n’en partagent pas les articles ? La marque employeur doit vivre grâce au contenu, et les événements sportifs peuvent en être un élément essentiel.

Decathlon a ainsi compris l’enjeu de communiquer sur sa marque employeur au travers du sport et par le sport. Dans sa dernière campagne marque employeur baptisée « Passionné(e)s depuis », le groupe montre la nature sportive de ses collaborateurs et leur engagement dans leur sport de prédilection. Elle espère sûrement fidéliser ses collaborateurs auprès de valeurs communes. Il est certes plus facile pour cette marque du secteur d’attirer des talents passionnés par le sport, d’autant qu’il s’agit d’un critère fondamental de recrutement.

 


ATTIRER, FIDÉLISER …


Pour d’autres marques, notamment orientées B2C et qui ont besoin de sortir de leur marque Produits, il est essentiel de communiquer sur leur marque Employeur. C’est le cas par exemple de Velux France qui, pour ses 50 ans, a souhaité allier le sport à une cause solidaire (fondation Abbé Pierre), afin de montrer tout son savoir technologique. L’entreprise, qui a rénové le Refuge du Goûter (2), a profité de cette occasion pour embarquer une quinzaine de collaborateurs sur les pentes du Mont Blanc.

Nicolas Bruneteaux, DRH Velux France, explique pourquoi, après avoir vu le succès autour des courses de running auxquelles ses collaborateurs participaient, il a lancé il y a un peu plus d’un an, ce « défi sportif et solidaire » à ses salariés. « Le sport est une composante importante qui permet de donner une image d’énergie, de santé pour une entreprise. Dans notre secteur, le lien se situe plus dans l’utilisation des biens naturels et des économies d’énergie dans l’habitat ; il est donc naturel qu’à travers le sport, nos collaborateurs puissent se poser la question de savoir quel est leur niveau d’énergie. »

Pourtant, pour ce fervent défenseur de la question du sport et du bien être, le sport n’est pas un pilier de la marque employeur, il n’en est qu’une composante. « Le sport touche l’aspect personnel et professionnel. Il faut en parler et le valoriser mais c’est la responsabilité de chacun à l’extérieur de l’entreprise », explique le dirigeant. Il avoue cependant que les nouveaux collaborateurs mettent en avant le sport dans leur parcours et parlent d’eux-mêmes : « J’ai moi-même évolué dans mes entretiens, en demandant aux postulants le regard qu’ils portent à nos actions et si eux-mêmes sont pratiquants. »

Si Nicolas Bruneteaux n’a pas vu le nombre de candidatures augmenter suite à ce défi, il apprécie désormais la profondeur des échanges avec les postulants. « Les candidats qui souhaitent rejoindre Velux ont désormais une meilleure connaissance des valeurs de l’entreprise. On le sent à travers la qualité des entretiens et la motivation qui s’en dégage. » Le sport agit indirectement sur l’attractivité de l’employeur et a également deux autres rôles. « C’est aussi un facteur d’intégrationparce que les nouveaux venus apprécient d’être dans cet environnement dynamique et c’est également un élément de fidélisation, s’il existe une cohérence entre l’environnement de travail, la culture et les valeurs de l’entreprise et les intérêts personnels du collaborateur », ajoute le DRH.

Velux continue d’envoyer des signaux forts à destination de ses employés. Le sponsoring sportif, la préparation et la participation à des courses toujours sous l’angle solidaire, le remboursement d’une partie des licences sportives ou encore l’aménagement d’une salle de sport destinée à ceux qui ne pratiquent d’activité physique de manière régulière, contribuent à refléter ce « coté dynamique et énergique »Là où certaines entreprises font la promotion de la performance ou du sport d’élite, Velux a préféré misé sur la santé et le bien-être : « Une trentaine de collaborateurs vont désormais régulièrement à la salle de sport, par créneaux, comme s’ils allaient à un rendez-vous. L’accessibilité pour tous, la simplicité de cet outil là a été un facteur clef de succès », précise Nicolas Bruneteaux.

Si le sport ne constitue pas un pilier de la marque employeur, il contribue néanmoins, à travers les multiples opérations et défis menées par l’entreprise, à créer un environnement de bien-être attractif pour les talents tout en fidélisant les collaborateurs. Les entreprises l’ont bien compris et multiplient les points de contact autours des événements sportifs afin de faire rejaillir à l’extérieur les valeurs qu’elles prônent.

Références
1. LeTank.org, Mohamed Achahbar : Pourquoi je ne vous parlerai plus de marque employeur.
2. Le refuge du goûter est une vitrine des Alpes françaises qui culmine à 3 835 mètres d’altitude et qui se présente comme l’avant-dernière étape avant le sommet du Mont-Blanc.

Créé par des entreprises, le « Collectif Performance et Qualité de Vie au Travail » a pour but de convaincre le monde du travail que la Qualité de Vie au Travail (QVT) est un facteur de la performance économique. We Sport You a rencontré son Délégué Général, Sacha Génot, qui nous a parlé des réflexions engagées dans le Collectif. Ce dernier ambitionne de devenir un Mouvement apolitique capable de susciter et accompagner toutes les actions qui améliorent la qualité de vie au travail. Explications.

Sacha Genot

 


L’ENTREPRISE, PREMIÈRE CONCERNÉE PAR LA QVT…


A défaut de voir se développer rapidement le bien-être au travail, on assiste à l’apparition de plusieurs signaux d’alerte dans les entreprises. Les taux d’absentéisme restent inquiétants (*), tout comme celui du turnover, toujours élevés et coûteux pour les organisations. Ces dernières font face à différentes problématiques qu’elles doivent désormais prendre à bras le corps : prévenir et réduire les maladies liées au stress au travail, fidéliser leurs collaborateurs tout en gagnant en compétitivité dans un contexte fiscal parfois contraignant.Les entreprises doivent se réinventer et prendre en compte les attentes de leurs collaborateurs, qui passent avant tout, par un « sentiment » de bien-être. Sacha Génot, Délégué Général du « Collectif Performance et Qualité de Vie au Travail », reconnaît que « le sujet est d’actualité mais entre ce qui est affiché et la réalité, il y a encore deux univers différents. Certains dirigeants ont un discours sur la QVT mais leurs collaborateurs affirment qu’ils agissent différemment. La vraie difficulté est que cette politique ne se transfère ni par l’écrit, ni par les témoignages. Il s’agit d’un problème de comportements et changer le comportement des individus par rapport à leurs collaborateurs n’est pas si simple. Nous ne sommes pas dans le domaine du rationnel : nous sommes dans un domaine humaniste, complexe. »

 


LE BIEN-ÊTRE, UNE RÉELLE SOLUTION ?


Un salarié sera d’autant plus impliqué et productif pour l’entreprise qu’il sera motivé. Pour Philippe Gabillet, professeur à l’ESCP, les leviers de la motivation reposent ainsi sur les deux angles du bonheur : le bonheur hédoniste dans lequel on retrouve l’ambiance au travail et les à-côtés que peuvent apporter l’entreprise (Paye / chèque déjeuner / mutuelle / services…), et le bonheur eudémonique qui s’appuie sur le sens que le collaborateur donne à son travail et le sentiment intérieur d’accomplissement.Si l’entreprise peut agir sur le premier facteur, il est plus difficile de la tenir pour seule responsable sur le second. Ce dernier est ancré chez le collaborateur qui réalise ses missions, et relève de ses propres choix professionnels.Avec le bien-être au travail, on touche à la notion de management existentiel qui devrait être un sujet transversal du management et qui devient une responsabilité du DRH. C’est une position ambiguë puisqu’il doit prendre en compte les croyances, les émotions et ressentis des collaborateurs, et penser qu’ils entrent sur le même niveau que les compétences ou savoir-faire.

Ce que confirme Sacha Génot : « On peut mettre des choses en place pour éviter le stress au travail : cela contribue à l’amélioration du bien-être des collaborateurs mais dans les enquêtes menées auprès des collaborateurs, la reconnaissance de leur travail, le salaire et la confiance qu’on leur donne sont les principaux items évoqués. La vraie réponse de la QVT, c’est de recréer la motivation intrinsèque. Est-on heureux d’aller au travail ou non ?. »

Pourquoi ? « Si les gens se rendent compte à un moment donné que l’on ne prend pas en compte ni leur travail, ni ce qu’il pense, les idées qu’ils ont pour améliorer leur travail, tout ce qui constitue finalement les valeurs humaines, ils vont se replier sur eux-mêmes avec le risque d’adopter l’attitude du service minimum », prévient-il. Les entreprises ont donc tout intérêt à améliorer le dialogue entre toutes les parties, en écoutant leurs clients et en responsabilisant leurs collaborateurs.

La prise en compte du bien-être des collaborateurs pointe le bout de son nez. Euro Disneyland Paris a par exemple institué un « Conseil Municipal »,  constitué de collaborateurs bénévoles et qui doivent trouver des réponses aux problèmes récurrents qui se posent pour les 15 000 salariés du groupe.

A l’étranger également, le bien-être est devenu un élément important de communication. En Inde, le premier ministre a participé à la première journée du yoga destiné à promouvoir l’activité physique et à lutter contre l’embonpoint des fonctionnaires. Au Brésil, grâce à un code couleur, les salariés d’une usine Fiat peuvent indiquer leur humeur à chaque fois qu’ils prennent leur poste. Aux Etats-Unis, l’entreprise WL Gore propose à ses nouveaux collaborateurs de s’impliquer en choisissant des projets et surtout les équipes au sein desquelles ils voudraient travailler.

Les actions se multiplient donc pour répondre aux problèmes de santé repérées en entreprise. Prendre la mesure de ces risques signifie mettre en place des stratégies de long terme et d’accompagnement des salariés, à la fois sur l’organisation et le soutien direct apporté aux personnes en difficulté. Sacha Génot prend ainsi pour exemple « une DRH d’un établissement TOTAL à Metz qui a réussi à accompagner 398 des 400 collaborateurs qui étaient menacés, suite à un remplacement des techniques de fabrication. » Résultat : aucun jour de grève dans l’établissement pour les collaborateurs dont les envies d’évolution ont été prises en compte.

 


PAR QUOI PASSE LE BIEN-ÊTRE ?


Les initiatives proposées prennent des allures très variées et ont pour but d’améliorer la santé du collaborateur sous différentes formes. Cela peut passer par un mieux-être physique avec la facilité aux accès d’activités physiques (salle de sport, running, yoga, séances de massages) ; par un mieux-être mental (coaching, télétravail, journée sans mails « urgents », services de conciergerie) et un mieux-être social avec l’aménagement d’espaces de rencontres entre les collaborateurs qui permettent de créer des moments conviviaux : petits déjeuner, ateliers professionnels, créations de « Paris plage » dans l’entreprise.

Certaines entreprises qui ont commencé par aborder la question de la QVT en sont venues à proposer du sport parce que le sport permet d’améliorer ces trois dimensions du bien-être. « Elles sentaient bien que l’énorme changement qu’il y a depuis 50 ans, c’est qu’on travaillait plus auparavant mais paradoxalement on avait plus de temps pour s’occuper de ses passions, de ses hobbies. Désormais les gens n’ont plus le temps de se réunir entre eux. Les gens ne se parlent plus : ils sont sollicités par beaucoup de choses : il y a de moins en moins de relations humaines. Nous avons besoin de recréer du lien avec les gens », affirme Sacha Génot. 

Et ces connexions, ces échanges et moments conviviaux entre les collaborateurs peuvent amener de nouvelles formes d’organisation aux conséquences diverses. Pour partager un bon moment, les collaborateurs de la « Ruche qui dit Oui ! » agissent par exemple suivant le volontariat pour préparer à manger pour le reste de l’équipe lors de la pause déjeuner. Même direction pour les trublions de Michel et Augustin qui s’activent derrière le plan de travail pour préparer des goûters. L’entreprise Poult, de son côté, a vu sa hiérarchie disparaître au profit du libre-arbitre de collaborateurs consciencieux. Dans un état proche du dépôt de bilan, elle réalise désormais une croissance à deux chiffres.

 


DE PETITES ATTENTIONS QUI FONT LA DIFFÉRENCE


Ces initiatives rééquilibrent les vies professionnelle et personnelle. Tenir compte de cet équilibre passe donc par de multiples services que l’entreprise peut rendre à ses collaborateurs. Des services liés à la vie quotidienne comme le pressing, la livraison de courses, les démarches administratives ; ceux liés aux enfants comme le soutien scolaire ou la crèche d’entreprise ; ceux en lien avec les loisirs – réservations de spectacles, de voyages… -. Les organisations se surpassent pour réattribuer le temps pris par certains moments de la vie quotidienne à la vie de l’entreprise. A l’image de l’Assemblée Nationale qui regroupe certains services, des entreprises en accueillent sur leur site.

Le sport est ainsi en passe de passer d’un simple hobby d’employé, à une activité fédératrice partagée entre collaborateurs. Sa place au sein de la QVT est essentielle pour Sacha Génot, même si elle doit encore s’agrandir : « C’est un signal que les autres perçoivent, qui les rassure et les conforte sur l’esprit de la société. C’est un parallèle que l’on peut faire avec le télétravail : dans les sociétés dans lesquelles on le propose, seule une minorité l’utilise mais la majorité pense qu’un jour il sera intéressant de le faire ».

De plus, au-delà des similitudes qui existent entre la fonction managériale et le sport, ce dernier cultive un aspect essentiel. Le dirigeant du Collectif Performance & QVT prévient : « Nous sommes dans un monde tertiaire mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend d’ici cinq ans. Le sport sera déterminant pour toutes les personnes qui ont des troubles musculo-squelettiques. Une entreprise qui facilitera cette pratique, de quelque manière qu’il soit, aura forcément une valeur ajoutée ». On voit déjà ainsi des entreprises proposer des échauffements musculaires pour prévenir ces problèmes de santé.

 


TOUS RESPONSABLES ?


Des syndicats à l’image du CFE CGC prennent la question à bras le corps. « La QVT est un moteur de compétitivité », souligne sa présidente. Carole Couvert en a d’ailleurs fait l’un de ses chevaux de bataille : « Le capital humain doit être valorisé ; le collaborateur se sentira bien dans son activité s’il intègre son travail dans la réussite de son entreprise, s’il connaît et est impliqué dans la stratégie de l’entreprise. »

L’entreprise doit-elle endosser toutes les responsabilités : est-ce à elle de proposer une meilleure qualité de vie ou l’Etat a-t-il également un rôle à jouer sur cette question ? « Le pouvoir politique doit juste s’efforcer de montrer l’exemple », souligne Sacha Génot. Le président du Collectif est heureux de voir que désormais certaines collectivités publiques le démarchent alors que son mouvement n’était pas positionné sur ce marché. Plus récemment, l’organisation a œuvré pour que le gouvernement fasse de la QVT une cause nationale. « Cela aidera notre communication mais nous savons qu’en France la résistance au changement est très ancrée », regrette-t-il.

Un changement qui passera par le dialogue « entre toutes les parties, la direction, les collaborateurs et le client ». Le PDG de Decathlon l’a bien compris en faisant de ses chefs de rayon la colonne vertébrale de son institution : « S’il est heureux, le client sera heureux également ! » Un exemple à suivre assurément pour toutes les entreprises désireuses d’allier performances économiques et bien-être du collaborateur.

Références
(*) Le nombre de jours d’absence des salariés du secteur privé s’élève à 16,7 jours par salarié en 2014, soit un taux d’absentéisme national à 4,59%, en augmentation de 2,81% par rapport à 2013. Le coût direct de l’absence s’élèverait, pour les entreprises françaises, à 45 milliards d’euros… 

Cf. les résultats d’Alma Consulting dans le cadre de son 7ème baromètre de l’absentéisme réalisé avec le Cabinet Goodwill-management.

We Sport You est intervenue le jeudi 19 novembre 2015 dès 18h au CDOS de la Somme dans le cadre d’un Speed-meeting « Associations sportives / Entreprises ».

Notre thématique : « Comment rendre vos entreprises compétitives au travers du sport ». Inscriptions > Ici

Sport Santé CDOS

Une première soirée « associations sportives et entreprises  » réussie pour le CDOS de la Somme, où sont venus une trentaine de participants.
>>Retrouvez le compte-rendu et les photos : Ici.

Sport Santé CDOS

Partenaire de choc de notre agence « We Sport You » et fondatrice de l’agence « Origine RH », créé en 2011, qui accompagne les DRH et les dirigeants à créer de la valeur par l’innovation du modèle social et économique, Véronique Olivier nous éclaire sur les obligations RSE des entreprises.

Véronique Olivier sport & rse

Outil de gestion, levier d’insertion professionnelle et moyen d’améliorer la santé et le bien-être au travail, le sport n’est cependant pas encore assez utilisé dans les organisations pour être pris en compte dans ces obligations ce qu’elle trouve dommage. Les bénéfices qu’amène une activité telle que celle de We Sport You n’est de fait, pas suffisamment directement identifiée.

Véronique Olivier, pour quelles raisons la RSE a pris une place si importante dans les stratégies d’entreprise ?
Il y en a de multiples mais la première est que nous ne pouvons plus continuer à faire du business comme nous l’avons fait jusqu’à présent : cela ne fonctionne plus sur le plan sociétal. L’unique performance économique est la raison d’être des actionnaires, mais elle n’est plus adoubée par les gens de façon générale. Les entreprises ont donc compris que le monde change, que les liens avec les parties prenantes se modifient également et que pour innover socialement et créer des richesses, elles sont obligées d’intégrer les notions sociétales et environnementales dans leur chaîne de valeurs. Les meilleurs candidats aujourd’hui filent à l’étranger ou créent leur propre business car ils ne veulent plus s’asseoir à un bureau et effectuer des tâches qui n’ont pas de sens, qui ne leur permettent pas de se réaliser, voire de participer à la construction d’un monde meilleur. La RSE est un levier fondamental pour attirer les jeunes talents et aussi conserver les plus expérimentés dans l’entreprise.

Concrètement, comment les politiques RSE se déploient-elles dans les entreprises ? 
En France, l’article 225 de Grenelle II, qui oblige les entreprises de plus de 500 salariés à publier leur bilan RSE, a eu un fort effet incitatif. Ensuite, elles s’y mettent car les collaborateurs et les clients attendent des actions RSE et qu’elles ne peuvent plus faire de business de façon linéaire ; il doit s’effectuer de façon globale.

Toutes les entreprises sont-elles assujetties aux mêmes obligations gouvernementales ? 
L’obligation ne concerne pas certaines entreprises : cela dépend de leur taille et de leur statut (1). Dès lors qu’elles rentrent dans le champ, elles doivent communiquer sur les impacts de leur activité et leurs engagements en matière de gouvernance, droits de l’homme et droits sociaux, environnement, liens avec les communautés intégration sur les territoires. Celles qui ne sont pas obligées ont néanmoins intérêt à le faire pour pouvoir communiquer sur ces mêmes dimensions. Cela suppose néanmoins de mettre en place des indicateurs et de disposer de personnes qui les suivent et les remontent lors du reporting extra-financier qui est publié en même temps que le rapport d’activité, et est vérifié et certifié par les commissaires aux comptes.

Justement, comment mesure-t-on les politiques de RSE ? 
L’article 225 liste plus d’une quarantaine d’indicateurs qui balaient les trois champs : sociaux, environnementaux et sociétaux. Par exemple la parité dans l’entreprise, l’emploi des Séniors, le handicap pour le social et le bilan carbone, les actions fournisseurs responsables, les politiques voitures, transport…pour le côté environnemental ;  enfin  les actions pour l’insertion, l‘ancrage territorial pour le côté environnemental. Partout où l’organisation a un impact que ce soit social, environnemental ou sociétal, il faudra qu’elle rende des comptes sur ses actions. Nous parlons désormais, de plus en plus, de la « matrice de matérialité » ou de reporting intégré. Comme cette loi est très contraignante et que cet ensemble d’indicateurs ne concerne pas forcément tous les métiers, la matrice sert à identifier une dizaine d’actions qui sont opportunes tant pour la stratégie de l’entreprise, que pour l’attente de ses parties prenantes. Il y a néanmoins des indicateurs obligatoires comme le bilan carbone. Dans le cadre du reporting extra-financier Grenelle 2, il est possible de ne pas répondre à certaines questions, dès lors qu’est justifié l’absence d’information.

Qui est chargé de rédiger ce rapport ? 
Cela dépend des organisations des entreprises. S’il y en a un, comme pour les entreprises du CAC 40, c’est le directeur RSE. Le directeur financier est obligé de le publier puisqu’il le soumet en même temps que le rapport financier. Sinon, un référent va recenser et collecter toutes les informations auprès de ses correspondants (achats, RH…). Cela dépend des métiers. Dans le rapport, il y aura une contribution du service communication, une contribution de RH apportées par ses différents correspondants, une… Si une personne se charge de la coordination, je crois que la rédaction se fait à plusieurs contributeurs de façon générale.

Quel rôle les RH ont-ils dans l’application des politiques RSE ?
Le DRH peut également être le responsable RSE. Il s’occupe déjà d’inscrire ce sujet à travers son plan de formation, directement ou indirectement ; il vérifie ensuite qu’il y ait une charte éthique et s’occupe également des données sociales.

La RSE ne doit-elle avoir lieu que dans les entreprises ? N’est-ce pas une responsabilité que chacun devrait partager ? 
Bien sûr. Nous sommes tous amenés à être des acteurs responsables. Cela se pratique déjà au niveau des clients. Lorsque les consommateurs d’une marque se détournent vers une autre à cause de l’utilisation d’un produit qui a pour conséquence la déforestation, cela peut déjà se définir comme une action responsable. Cela va pousser l’entreprise à changer ou à communiquer différemment. Les ONG ou les citoyens ne regardent d’ailleurs pas encore assez attentivement les rapports établis par les entreprises.

Qu’est-ce qu’innover en RSE ? 
C’est intégrer la dimension sociale, sociétale et environnementale dans sa chaîne de valeur, c’est anticiper ou/et accompagner la transformation des besoins des clients en étant plus vertueux, c’est-à-dire en créant de la valeur ajoutée partagée.
Innover en RSE, c’est revisiter son ou ses modèles d’affaires pour y trouver les moyens de faire de la performance économique tout en créant de la valeur partagée. C’est être plus inclusif dans sa stratégie, intégrer les dimensions sociales, sociétales et environnementales dans ses impacts. Par exemple, manager en prenant en compte le bien-être des collaborateurs, acheter en tenant compte de ses petits fournisseurs, produire en tenant compte de l’écosystème… .

Comment pourrait-on intégrer la RSE dans l’Education ? Y a-t-il une sensibilisation qui est faite en amont dans les Ecoles ? 
Il y a certaines écoles maintenant où l’on fait des tests de niveau de connaissance RSE (2) des étudiants. La sensibilisation des étudiants est désormais là. L’éducation civique a également beaucoup évolué au collège et au lycée en termes de contenus. 

Quelle place le sport prend-il dans les politiques RSE des entreprises ? 
Il y a tout à faire. On parle de plus en plus d’équilibre vie privée-vie professionnelle. Les entreprises ont de plus en plus conscience qu’il y a des risques psychosociaux dans leurs murs ; elles vont donc alléger le travail, la durée du temps de travail, regarder le stress mais elles ne se tournent pas vers la solution que représente le sport. Certaines entreprises mettent en place des salles de sport mais peu (trop peu ?) encore favorisent la pratique du sport. Cela reste encore une dimension individuelle : « appartient à qui veut de faire du sport ». Ces projets sportifs pourraient se déployer beaucoup plus car le sport constitue un levier d’équilibre personnel qui favorise le mieux être et la qualité de vie au travail ; or la RSE est une notion d’équilibre !
Le sport, c’est aussi l’entretien de son capital et une possibilité de se développer. Si les collaborateurs sont plus sereins, ils seront plus performants et l’entreprise a tout intérêt à disposer de collaborateurs bien dans leur tête et bien dans leur corps.
Typiquement, les activités de We Sport You peuvent contribuer à faire émerger les bénéfices apportés par le sport en entreprise, tant sur ses apports fédérateurs que sur la dimension du mieux être des collaborateurs.

Peut-on parler de « Responsabilité Sportive des Entreprises » ? 
Pourquoi pas… même si je ne pense pas qu’on puisse parler de « responsabilités » : je parlerais plutôt d’opportunités. Il y a toujours derrière ce terme de responsabilité, une connotation d’acteur, voire de culpabilité. Il s’agit plutôt pour moi de la responsabilité des acteurs de car ce n’est pas à l’entreprise de porter le fait que ses collaborateurs pratiquent ou non une activité physique ou sportive. Par contre, dire que pour une entreprise, il y a une réelle opportunité de favoriser le sport dans l’entreprise, c’est différent. Et malheureusement, elle ne l’a pas encore suffisamment saisie !

 


Références

(1) Depuis 2014, les entreprises françaises cotées sur un marché réglementé et celles de plus de 500 salariés et 100M€ de total bilan ou de CA net, doivent respecter une obligation de publication de leurs données sociétales, économiques et environnementales dans un rapport RSE. Toutes les structures juridiques ne sont pas concernées : les SARL, SAS, SNC ou SCI ne sont ainsi pas soumises à cette obligation. En revanche, dès lors que la société mère établit des comptes consolidés, l’ensemble de ses filiales indépendamment de leur statut juridique, pays ou taille doit être intégré au rapport.

(2) Voir l’article : GEM participe au premier test international de connaissances sur la RSE